Il y a enfin un remplaçant pour la FNAC à Colmar. La ville cherchait depuis deux ans une enseigne pour s’implanter sur la Grand’Rue, et c’est un magasin Normal qui ouvrira ses portes jeudi, sur plus de 350 mètres carrés.
C’est une nouvelle locomotive qui s’implante à Colmar. Cette marque normale, Marque danoise qui vend à petits prix cosmétiques, produits ménagers, boissons, confiseries ou encore papeterie, c’est une bonne nouvelle pour le dynamisme du centre-ville, selon Céline Kern-Borni, présidente de l’association les Vitrines de Colmar. « L’attractivité, par le nombre de personnes qui viennent régulièrement à la Normale pour voir les nouveautés, les tendances, et puis par la multiplicité des consommateurs : différents âges, différentes catégories sociales, qui apportent forcément un plus au centre-ville de Colmar.
Le monde appelle le monde : d’autres entreprises bénéficieront de cette arrivée de Normal. Colmar compte 900 enseignes dont 7 sur 10 gérées par des indépendantsles autres par des marques nationales. La CCI a réalisé une étude quinquennale, lancée en 2019, sur les flux de consommation : les entreprises alimentaires ont augmenté de 34 %, tandis que les entreprises non alimentaires ont chuté de près de 30 %.
Il faut donc attirer de nouveaux candidats pour remplacer les locaux vides : le taux de vacance à Colmar s’élève à 9% à Colmar, elle est inférieure à la moyenne nationale. La CCI, les commerçants et la mairie travaillent ensemble et retroussent leurs manches, explique Pascal Sala, adjoint au maire chargé du commerce : « La ville a investi dans un logiciel qui met à disposition les marques qui réussissent au niveau national. Nous avons mis en place un moyen de les contacter et leur proposons de s’implanter à Colmar.
L’outil est plutôt efficace, puisque la mairie a des idées pour de futures ouvertures de commerces, mais c’est un combat à long termeconfirme Céline Kern-Borni : « Nous devons nous battre tous les jours. Même si on est en dessous de la moyenne nationale, il y a des rues qui sont un peu plus difficiles à marketer, quand on sort de l’hypercentre. Certains lieux ne sont pas destinés à accueillir du matériel, mais de la nourriture ou du service par exemple.
Même si les locaux proposés sont petits et les loyers élevés, Le centre-ville de Colmar a accueilli l’an dernier une quinzaine de nouvelles enseignes, idem cette année.