Des agents de mon administration se sont rendus sur place pour examiner les moutons et prélever des échantillons de salive pour analyse génétique. Selon les premières constatations, certains éléments suggèrent une attaque de loup, d’autres une attaque de chien. Les résultats des analyses génétiques qui sont attendus en fin de semaine prochaine devraient éclaircir le diagnostic.
Si la génétique devait confirmer qu’il s’agit bien d’un loup, il s’agirait très probablement d’un loup en phase de dispersion, qui ne serait que de passage dans la région. En effet, aucune autre preuve d’une certaine présence dans la région chimacienne n’a été collectée depuis l’existence du réseau du loup. Aucune autre attaque n’a été signalée au Wolf Network dans cette zone depuis l’attaque du Cul-des-sarts.
Je suis bien conscient de l’impact de ces attaques sur les éleveurs, qu’elles soient provoquées par des loups ou non. Des mesures fortes doivent être mises en place pour y faire face. L’évaluation et le suivi du réseau loup sont donc très importants. J’ai également décidé de faire appel à un expert au sein de mon cabinet pour me concentrer sur ce point.
On attend donc toujours les résultats génétiques, pour voir s’il s’agit de la première apparition du loup dans cette zone, depuis 1861. C’était alors au lieu-dit Haut Marais, a rappelé le député socialiste.
