Lors de la Conférence sur la sécurité publique organisée ce mardi 5 novembre à Saint-Priest, le maire Gilles Gascon a pris position sur la question de la sécurité, qu’il qualifie de « première de nos libertés ».
Ce mardi, le maire de Saint-Priest, Gilles Gascon, a ouvert la Conférence de sécurité en formulant un constat clair : « Notre société est aujourd’hui mise à mal par de graves atteintes à la sécurité des biens et des personnes. » Devant un parterre composé de maires, d’élus, de syndicats de police et d’experts en sécurité, il a rappelé que, malgré les efforts, la situation reste préoccupante.
L’élu LR a souligné la pression croissante qui pèse sur les maires face à cette crise sécuritaire : « Ce sont souvent les autorités locales, et notamment les maires, qui se retrouvent en première ligne pour tenter d’apporter des réponses aux habitants et aux commerçants. Il faut faire le point et leur donner les moyens d’aller plus loin.» Il s’agit selon lui d’un « constat majeur d’échec des politiques publiques en matière de sécurité ».
Insistant sur le fait que certains n’investissent pas ou selon lui trop peu dans la sécurité, Gilles Gascon a voulu montrer par des chiffres que “ça marche”. L’édile LR a ainsi détaillé les actions menées dans sa commune depuis le début de son premier mandat en 2014. « Le nombre de policiers municipaux est passé de 10 à 50 agents, tandis que le réseau de caméras de surveillance a été considérablement renforcé, passant de 100 à près de 500 ». Ces mesures, selon le maire, ont conduit à une réduction significative de la délinquance. “Sur 2023-2024, c’est moins 10% pour les coups et blessures, moins 15% pour les cambriolages et moins 65% pour le taux de délinquance des jeunes mineurs.”
Gascon n’a pas manqué de critiquer la démarche de ses opposants politiques à la tête de la ville et de la Métropole de Lyon, qu’il accuse de minimiser l’insécurité. Ce dernier a une nouvelle fois réagi aux chiffres avancés par Bruno Bernard, président de la Métropole, qui faisaient état d’une baisse des attentats. A ce propos, le maire de Saint-Priest a déclaré : « Dès que ma fille prend les transports, ma femme et moi sommes inquiets, nous souhaitons qu’elle nous envoie un message dès son arrivée. J’imagine que c’est la même chose pour tout le monde.
Le maire a appelé à un démarrage, soulignant la nécessité de « une vraie volonté politique » pour restaurer la confiance des citoyens.
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