Des femmes ciblées par des tirs de mortiers lors d’une soirée interdite aux hommes… Elles témoignent

Des femmes ciblées par des tirs de mortiers lors d’une soirée interdite aux hommes… Elles témoignent
Des femmes ciblées par des tirs de mortiers lors d’une soirée interdite aux hommes… Elles témoignent

A Paris, la soirée d’Halloween organisée par le collectif La Bringue aurait pu tourner au drame. Un groupe d’environ 75 femmes a été visé par des tirs de mortiers d’artifice dans la nuit du jeudi 31 octobre au vendredi 1er novembre dans une discothèque du quartier de La Villette. « J’étais dans le coin fumeur et devant moi, je vois un tir de mortier et je me dis « ok, ce feu d’artifice est un peu proche, mais bon… » Et avant de s’installer plus de questions, le tir était dirigé envers nous, clairement, sciemment », témoigne Catia. Nino, également sur place, ajoute avoir vu « des gars satisfaits. Leur comportement ne montrait pas de peur. Ils étaient là et ne voulaient pas partir.

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Un acte similaire à Marseille

Les jeunes femmes, habituées des soirées de La Bringue, n’ont jamais vécu de telles scènes. «Le pire qui aurait pu arriver, c’était des hommes un peu en colère qui se sont vu refuser l’entrée et ont donc décidé de nous insulter», explique Nino. Rien de comparable donc. Pourtant, à Marseille en 2023, un incident similaire a eu lieu. Des femmes, qui se trouvaient également dans un espace fumeur lors d’une soirée organisée par le même collectif, avaient reçu de l’essence.

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Au moins deux plaintes ont été déposées pour des faits de violences impliquant l’usage ou la menace d’une arme sans incapacité. Après avoir partagé son histoire sur le réseau social X, Catia déplore les messages sexistes et racistes reçus dans les commentaires et jure qu’elle le signalera à la plateforme Pharos. Pour autant, les participants aux soirées de La Bringue ne comptent pas s’arrêter de danser. « L’événement m’a même motivé à y aller et à y revenir. Aujourd’hui, c’est presque devenu un acte politique, un gros doigt d’honneur envers les hommes qui n’apprécient pas qu’on s’amuse sans eux », insiste Nino.

L’interview complète se trouve en haut de cet article.

 
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