ouverture du procès d’un homme accusé d’avoir violé une patiente à l’hôpital Cochin

ouverture du procès d’un homme accusé d’avoir violé une patiente à l’hôpital Cochin
ouverture du procès d’un homme accusé d’avoir violé une patiente à l’hôpital Cochin

A Paris, le procès d’un Jordanien de 24 ans s’est ouvert lundi 4 novembre. Il est jugé pour viol sur une patiente de l’hôpital Cochin. Sous l’obligation de quitter le territoire français, il avait déjà été condamné.

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Le procès de cet homme de 24 ans s’est ouvert à Paris. Faid Abdellah est jugé pour le viol d’une jeune femme à l’hôpital Cochin. L’accusé, originaire de Jordanie, comparaît devant le tribunal correctionnel jusqu’au mardi 5 novembre.

Il est accusé de viol sous l’influence de drogues et d’alcool, de vol et d’escroquerie. Les faits reprochés remontent au 28 octobre 2022. Peu après seize heures, la police a été sollicitée pour une intervention à l’hôpital Cochin, alors qu’un homme, soupçonné d’avoir violé une patiente, avait pris la fuite. Elle a porté plainte peu après les faits.

L’audience s’est ouverte sur le témoignage de la victime de 36 ans, qui a déclaré avoir vécu une «scène d’horreur« .

J’étais un cadavre. Depuis deux ans, ma vie m’a complètement échappé», affirme à la barre la femme de 36 ans. Entourée de ses proches, la jeune femme a passé la première journée d’audience le regard fixé vers le tribunal, comptant continuellement un chapelet d’argent dans ses mains. Elle décrit avoir consommé ce soir-là »un verre de vin, deux cocktails très chargés et un shot» dans un bar parisien qu’elle fréquentait. Le ventre vide, elle explique s’être ensuite sentie mal, puis tombée, avant d’être transportée à l’hôpital Cochin.

Sur place, la jeune femme s’était endormie dans son box en attendant une visite médicale. “Je me suis réveillé devant un mur blanc et j’ai réalisé que j’étais à l’hôpital», a-t-elle poursuivi, indiquant avoir été réveillée par «la douleur“.”J’ai regardé devant moi et là j’ai vu une scène d’horreur, extrêmement choquante, surréaliste“, a-t-elle détaillé. Un homme, debout, avait «sa main et deux ou trois doigts enfouis au fond de mon vagin et il faisait des allers-retours extrêmement durs et rapides“, a-t-elle décrit.

La patiente se souvient également que ses collants étaient déchirés au niveau de l’entrejambe. S’il n’est pas de nature à «laisse faire“, elle dit qu’elle est restée”stoïque“, et n”je n’oublierai jamais“l’homme”souriant“avec un”Regard machiavélique“Son agresseur a alors pris la fuite en emportant sa carte bancaire.”Je me sens humilié et souillé», a-t-elle déclaré, estimant possible d’avoir également été victime de pénétration pénienne, compte tenu de sa position, «jambes écartées» et malgré l’absence de souvenirs.

Les descriptions du suspect faites par la victime et le personnel hospitalier ont convergé vers un homme de type maghrébin, mesurant environ 1,80 m et barbu. Lui-même aurait été hospitalisé dans la soirée à l’hôpital Cochin, en état d’ébriété. Interrogé, le gérant du bar a indiqué qu’il avait aperçu le même homme à proximité de son établissement et qu’il agissait «comme un rôdeur mal intentionné” autour de la victime alors qu’elle se trouvait au sol après sa chute.

Faid Abdellah a été arrêté vers 5 heures du matin, non loin de l’hôpital. Un test urinaire a montré qu’il avait consommé de la cocaïne ainsi que du cannabis. Durant quasiment toute l’audience, l’accusé, qui affirme être arrivé en France en 2019, a gardé la tête dans les mains. L’homme de 24 ans a fondu en larmes à plusieurs reprises et a répondu au tribunal tantôt en arabe avec l’aide d’un interprète, tantôt dans un français approximatif.

Experts psychiatres, psychologues et enquêteurs ont dressé le portrait d’un homme avec «histoire incertaine et fluctuante», tant sur le déroulement des faits que sur les éléments de sa vie personnelle. “J’ai trop menti, mais aujourd’hui je n’ai plus rien à cacher», a-t-il néanmoins assuré, en présentant ses excuses à la victime et à sa famille. Il doit être interrogé sur les faits, ce mardi 5 novembre au matin. Il les avait d’abord contestées, avant de les reconnaître à la toute fin de l’enseignement.

Faid Abdellah, soumis à quatre obligations de quitter le territoire français (OQTF) depuis 2019, a été condamné en 2021 à un an de prison avec mandat de dépôt pour vol avec violence.

 
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