Les basketteurs de l’élan aveyronnais ont digéré leur descente

Les basketteurs de l’élan aveyronnais ont digéré leur descente
Les basketteurs de l’élan aveyronnais ont digéré leur descente

Ils ne ralentissent pas. Les joueurs de l’Elan Aveyron ont signé un cinquième succès en cinq matches, dimanche à La Primaube, en venant à bout de Castelnau II (68-52). De quoi permettre aux relégués de Nationale 3 de confirmer leur bon départ, eux qui partagent la tête de leur groupe Prénationale avec La Croix d’Argent et Rivesaltes, également auteurs d’un sans-faute.

Cette série montre que les Aveyronnaises ont bien digéré le traumatisme de la relégation. « Nous avons eu le temps. Dès le mois de février nous savions que nous ne maintiendrions passe souvient Nicolas Fleets, le sélectionneur. La première étape pour surmonter cette déception a été de commencer à reconquérir des matches à la fin de la saison dernière. Ensuite, les joueurs ont fait une bonne pause cet été, on ne leur a pas parlé de basket. Et maintenant, nous reprenons du plaisir à jouer et aussi à gagner.

Après cinq saisons à tenter de se maintenir à l’étage supérieur, les filles d’Elan ont une nouvelle fois réussi à enchaîner les bons résultats. « Les groupes se forment plus facilement dans la victoire que dans la défaitenote l’entraîneur. Nous faisons maintenant aux autres ce que nous avons subi les saisons précédentes.

Sans Laura Sincholle mais avec des jeunes

Côté staff, le sélectionneur a dû composer avec la blessure d’une de ses cadres, Laura Sincholle, blessée à un mollet et qui pourrait ne pas revenir avant le début de l’année prochaine. Mais il a su intégrer de jeunes joueurs dans la rotation. C’est notamment le cas de Pauline Combelles, joueuse U18 qui a fait sa première apparition en Prénational ce week-end. « On peut offrir du temps de jeu aux jeunesprécise-t-il. Ils sont au niveau, alors que c’était plus difficile en Nationale 3. »

Toutefois, derrière ces bons résultats, Nicolas Fleets reste prudent : « Concernant le contenu de nos performances, je constate que nous avons alterné entre le bon et le moins bon. Ce fut encore le cas dimanche : nous étions menés 20-12 à la fin du premier quart-temps, mais derrière, quand la machine s’est mise en route, c’était très positif mais on n’a pas encore dominé un match de bout en bout.

De gros morceaux à venir

Il avance également la circonstance d’un calendrier assez favorable pour le moment. Les partenaires de Pauline Bouissou ont en effet battu quatre des cinq dernières équipes du classement. Et il faudra encore attendre avant qu’ils se mesurent aux deux autres équipes toujours invaincues, puisqu’ils se rendent à La Croix d’Argent début décembre et accueilleront Rivesaltes début janvier, au retour de la trêve.

“Cela nous laisse le temps de progresser dans le jeu, mais il ne faut pas commettre d’erreurs entre-temps”dit l’entraîneur. Mais il refuse toujours de parler d’objectifs. “On n’en a pas fixé, on ne parle pas de hausse, j’ai l’impression que les filles n’aiment pas la pression que ça peut apporterassure-t-il. Ce qu’on veut, c’est s’amuser, gagner des matchs. Et s’ils sont assez nombreux pour jouer la montée, ce sera tant mieux.

 
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