Boomer sur le lac… une ode aux générations passées

Boomer sur le lac… une ode aux générations passées
Boomer sur le lac… une ode aux générations passées

Otto, scientifique amateur, étudie la faune locale et publie ses travaux sur sa chaîne web avec l’aide de son ami Jean-Marie, un technicien des médias dépassé. Lorsque de jeunes adultes arrivent au camping voisin et attirent plus d’attention que lui, Otto perd ses repères. Le film se veut « une ode à l’importance des générations passées, à leur collaboration et à leurs similitudes avec les plus jeunes ».

«Il s’agit de l’histoire du film. J’attache beaucoup d’importance à cette réflexion en lien avec les générations, leurs liens et leurs relations. Quand j’étais enfant, j’aimais écouter les conversations des personnes âgées, notamment celles de mes grands-parents», explique le réalisateur et scénariste Marc Lamontagne.

La transmission des connaissances et la valorisation de l’expérience de vie lui tiennent à cœur. L’artiste déplore toutefois la division entre les générations, notamment sur les réseaux sociaux. Le terme « baby-boomer » apparaît dans le titre de son long-métrage et ce n’est pas le fruit du hasard. Ce mot est trop souvent utilisé de manière négative pour désigner des personnes de grande valeur.

« C’est un peu paresseux de classer une génération avec un mot au sens aussi lourd. Cela me trottait dans la tête. Le film est intergénérationnel tant à l’écran que dans le processus de création. Les âges ont travaillé ensemble pour réaliser ce projet », a-t-il déclaré.

« L’idée de répétition entre générations, de sentiment de déjà-vu, était essentielle. On peut probablement rire un peu de tout le monde dans ce film.

— Marc Lamontagne

Des petites merveilles

Dans une interview, le cinéaste avoue que le projet a pris beaucoup de temps. Il écrit le scénario vers la fin de l’année 2021. Parallèlement, il suit une formation en production pour acquérir les connaissances utiles pour obtenir les subventions nécessaires à la suite de son projet artistique.

« À la base, le projet a pris la forme d’un moyen métrage de 30 à 60 minutes. Nous voulions faire un court métrage tout en gardant la possibilité d’en faire un long. Au final, le film dure 77 minutes ! Tout cela grâce à une aide financière dans le cadre du programme de soutien aux projets culturels et patrimoniaux de la Ville de Granby », explique Marc Lamontagne.

>>>Marc Lamontagne avait obtenu 5 000 $ en 2022 de la Ville de Granby pour réaliser Boomer sur le lac. (Stéphane Champagne/Archives La Voix de l’Est)>>>

L’équipe a commencé le tournage à l’été 2023 pour terminer le montage du film à l’automne. Les derniers détails ont été finalisés ces derniers jours. Le réalisateur avoue que de nombreux petits miracles ont permis de mener à bien cette production.

« Le film se déroule beaucoup dehors et heureusement les températures étaient bonnes pendant les jours de tournage. Et une grande partie de l’équipe a de bonnes bases en improvisation. Leurs interprétations ont permis de valoriser le texte et les dialogues », mentionne-t-il fièrement.

Boomer sur le lac a été tourné dans les Cantons-de-l’Est. Les cinéphiles sauront reconnaître les paysages enchanteurs de Bolton-Est, Waterloo et Granby. La production passait notamment par le lac Boivin et le parc national de la Yamaska. Sans oublier les personnes impliquées dans le projet, principalement des citoyens de Granby, devant et derrière la caméra.

« Nous sommes pratiquement tous nés ici ! Les gens ont des expériences de tournage ou d’improvisation acquises dans la région.

— Marc Lamontagne

De son côté, le réalisateur du projet n’en est pas à son premier rodéo cinématographique. Il a déjà écrit et réalisé quelques courts métrages et documentaires. Il s’agit pourtant d’un premier long métrage pour le joueur de 31 ans.

Le film met en vedette Mario St-Onge (Serge Otto Toupin) et Michel Langlois (Jean-Marie). Sur grand écran, on peut également voir les acteurs Jessika St-Onge (Mélanie), Maude Boily-Bracteur (Ann), Jean-Christophe Viens (John), Réal Lavoie (Alain), Manon Delage (Brigitte), Diane Labelle ( journaliste ), Nerly Michel (Alice), Jeanne-Lisa Michel (Zoé), Geneviève Lanthier (Chloé) et Joanie Delage St-Onge (Katleen)

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Le premier long métrage de Marc Lamontagne met en vedette Maude Boily-Bracteur, Jean-Christophe Viens et Jessika St-Onge. (Marc Lamontagne/Films Fleur de l’âge)

Derrière la caméra et la post-production, on retrouve Robin Girard au montage sonore et Jessika St-Onge, cette fois à la codirection des comédiens. Le film indépendant est présenté par la société Flower of Age Films.

La première projection

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(Marc Lamontagne/Films Fleur de l’âge)

Les spectateurs auront l’occasion de visionner ce film en exclusivité dans un lieu historique, la salle principale du Palace de Granby, qui fut l’un des premiers cinémas de la région. L’équipe de production sera présente pour la présentation et le public aura l’occasion d’interagir avec les artistes dans le foyer.

« Je suis un peu fébrile, c’est stressant ! J’essaie de me dire que ce sera une belle expérience de partager le projet avec d’autres et de le projeter sur grand écran. On réfléchit à l’accueil des gens, à leurs avis. À ce stade, nous ne pouvons pas faire grand-chose. Il faut lâcher prise», lance le sympathique cinéaste.

Vous pouvez acheter ici un billet pour la projection organisée le 27 juin à 20h

 
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