Les élus contre les violences domestiques et intrafamiliales se réunissent

Les élus contre les violences domestiques et intrafamiliales se réunissent
Les élus contre les violences domestiques et intrafamiliales se réunissent

Le 28 octobre, les partenaires locaux et départementaux du système Erre se sont réunis dans la salle Charles-de-Cacqueray pour approfondir son fonctionnement. « Les élus relais égalité rurale sont répartis dans tout le département et dans toute la afin de venir en aide aux personnes victimes de violences domestiques et intrafamiliales. Ils sont également là pour guider les auteurs présumés ou avérés afin de leur permettre à leur tour de trouver les bons interlocuteurs et de sortir de ces violences », indique Dominique Roman.


Parmi les partenaires, des policiers, des gendarmes, des centres sociaux, des associations, entre autres

C.C.

Maire de Beauziac, elle est la fondatrice de l’association Chrysalides 47, qui lutte contre les violences faites aux femmes. L’édile est chargé par l’antenne lot-et-garonnaise d’Erre, qui consiste à mobiliser un réseau d’élus bénévoles, acceptant d’être lanceurs d’alerte sur le territoire. La réunion du 28 octobre a été « un moment d’échange pour définir les enjeux, les solutions et les procédures juridiques afin de lutter contre ce fléau », a déclaré André Forget, adjoint au maire de Sainte-Livrade et référent Erre aux côtés de Brigitte. Monbouchet, élu municipal et membre du conseil d’administration de l’Ehpad. « Cela a permis à chacun d’échanger en détail et de manière concrète sur le fonctionnement du système, de mieux se connaître, de savoir comment agir et s’orienter face à des situations particulières. Cela permet aussi d’avoir un œil plus attentif, de conseiller et de savoir vers quels partenaires s’adresser. »

136 délégués

Le dispositif compte 136 délégués dans le Lot-et-Garonne, 125 communes ont désigné des élus sur leur territoire. Outre des maires et des élus, des représentants de la police municipale, des assistantes sociales de la gendarmerie, d’autres du centre médico-social (CMS) de Villeneuve, des éducateurs spécialisés et des membres d’associations ont pris part à la réunion. « Nous sommes ressortis de ces discussions avec des idées claires sur ce système et d’autres qui ne sont pas forcément très connues de tous. Nous pouvons en parler autour de nous, et essayer de leur apporter le meilleur accompagnement possible. Nous prévoyons également d’autres rencontres similaires, à Sainte-Livrade ou ailleurs», promet André Forget.

France

 
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