« Une source de fierté »

« Une source de fierté »
« Une source de fierté »

Il était déjà assez surpris d’avoir remporté le Championnat de France en février. Cette semaine, l’étonnement de Benoit Toutain a changé d’ampleur puisque le lycéen de 18 ans est devenu le meilleur jeune berger du monde, sous le nez des représentants de l’Australie, de l’Argentine, du Royaume-Uni ou de l’Espagne, pays où les élevages ovins sont très prisés. nombreux. « C’est une fierté, se réjouit Benoît, c’est vraiment bien, surtout pour l’Oise, un département où il n’y a pas beaucoup de moutons. »

Pendant une semaine, les jeunes concurrents ont parcouru le Limousin, l’Aveyron, l’Auvergne, la Bourgogne et la Bergerie Nationale de Rambouillet (Yvelines) pour concourir dans une série de sept épreuves : manipulation et évaluation de l’état de santé d’une brebis, évaluation de l’état d’engraissement. des agneaux, tri avec lecteur électronique, parage des sabots d’une brebis, tonte et même installation de clôtures mobiles sur un quad.

Autant de disciplines où le candidat français a brillé. « Je pense que j’ai réussi à être bon dans toutes les épreuves, c’est ce qui m’a permis de gagner au final même s’il y avait un très bon niveau général. »

Une victoire inattendue mais qui ne doit rien au hasard. Sa réussite au Championnat de France traduisait déjà les nombreuses heures d’entraînement du lycéen de terminale à la MFR (Ferme Maison Familiale) de Songeons (Oise). Depuis sa victoire au Salon de l’Agriculture, Benoit a encore redoublé d’efforts en peaufinant sa technique chaque soir dans sa bergerie.

« Je m’entraîne tout le temps et mon maître m’a préparé comme jamais », confiait le jeune homme juste avant la Coupe du monde. A la tête d’un élevage de 180 animaux sur la ferme familiale de Saint-Quentin-des-Prés, Benoit souhaite se lancer dans l’élevage mais sait que ce choix de carrière ne sera pas des plus simples. « J’espère pouvoir exploiter ma propre ferme d’ici quelques années, après avoir d’abord travaillé comme ouvrier agricole. »

Le parcours exceptionnel de Benoit apporte un éclairage bienvenu sur le monde agricole de l’Oise et plus particulièrement sur l’élevage ovin, bien moins répandu dans le département que celui des bovins. Quant aux compétitions, après le Graal de la Coupe du monde, il ne sera plus possible de viser plus haut. Mais Benoit ne s’interdit pas d’en concourir quelques-unes si sa formation et son travail le lui permettent.

 
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