Fusillade devant la discothèque Le Seven à Saint-Péray : les habitants sont sous le choc

Fusillade devant la discothèque Le Seven à Saint-Péray : les habitants sont sous le choc
Fusillade devant la discothèque Le Seven à Saint-Péray : les habitants sont sous le choc

L’émerveillement à Saint-Péray en Ardèche, après la fusillade qui a éclaté devant la discothèque Seven pendant la nuit d’Halloween. Trois jeunes ont été blessés par balles. Le pronostic vital d’un Roumain de 22 ans, touché à la tête, est compromis.

Des coups de feu ont été tirés par un ou plusieurs individus en direction d’un groupe à l’entrée de la discothèque. Des événements rarement violents dans une ville habituellement plutôt calme.

Des habitants déstabilisés face à de telles violences

Assis sur leur moto, place de la Marie, Hugo et Joris, deux Ardéchois de 16 et 17 ans, parlent de la fusillade. “J’avais des amis qui étaient là, ils m’ont appelé après ce qui venait de se passer. C’est choquant. Nous ne sommes pas habitués à ça ici, c’est une petite ville. dit Hugo.

Un peu plus loin Pierre se confie, il ne va plus en discothèque : “dès qu’il y a une bagarre, dès qu’il y a de l’alcool ou de la drogue, les gens sortent les armes, ça n’a plus de sens.»

Ces violences, dans une commune d’un peu plus de 7 500 habitants stupéfient Jacques Dubay, le maire de Saint-Peray : «Il s’agit d’un événement tragique qui n’est pas courant dans des villes comme la nôtre. Cette utilisation d’armes à feu, ces tirs sur des personnes, sont assez nouveaux ici. C’est révélateur d’une montée de la violence que nous ressentons mais je veux avant tout avoir une pensée pour toutes les personnes qui sont en détresse suite à ce drame.« .

Le maire de Saint-Péray espère que le ou les auteurs seront rapidement identifiés

Au moment des faits, environ 800 personnes se trouvaient dans la discothèque. Le maire de Saint-Péray s’est rendu sur place au moment des faits. S’il n’y a pas eu d’interpellation à ce stade, Jacques Dubay espère que l’enquête permettra d’identifier rapidement le(s) auteur(s) des faits : « ne serait-ce que pour montrer que de tels actes ne peuvent rester impunis. Les sanctions doivent être fortes « .

Est-ce un règlement de compte ? Le jeune homme de 22 ans était-il visé ? L’enquête a été confiée à la Division de délinquance organisée et spécialisée de Valence (anciennement police judiciaire).

 
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