La Folêterie, un jardin extraordinaire dans l’Orne sculpté avec amour depuis 30 ans

La Folêterie, un jardin extraordinaire dans l’Orne sculpté avec amour depuis 30 ans
La Folêterie, un jardin extraordinaire dans l’Orne sculpté avec amour depuis 30 ans

Par

Jeanne MORCELLET

Publié le

1 novembre 2024 à 10h15

Voir mon actualité
Suivez Le Réveil Normand

Agé de bientôt trente ans, le jardin de la Folêterie vit en toutes saisons. En 1976, Lorette et Yves Lédemay acheter leur maison à Trémont (Orne) avec une magnifique vue sur les contreforts du Perche et une prairie de 8 000 m2 en légère pente entouré d’une haie champêtre.

Ils commencèrent les travaux sur l’ancienne ferme et, quelques années plus tard, s’attaquèrent au jardin.

Formations et visites

Tout est parti de la proposition des deux femmes qui ont lancé et pris soin des Gîtes au jardin, initiés dans l’Eure. Nous leur avons dit que nous étions intéressés et que nous avons bénéficié de formations auprès de passionnés.

Lorette Lédemay

Formation dans leTon principalement et des visites de jardins, en et en Angleterre où Lorette puise des idées et une certaine idée du jardin.

Elle opte pour un Jardin d’inspiration anglaisefournis et non alignés.

Yves crée son premier petit bassin, bientôt agrémenté de quelques plantes.

Vidéos : actuellement sur Actu

Que planter en novembre ?

« A Sainte-Catherine, tout bois prend racine », il est temps de planter ou de transplanter arbres et arbustes une fois la sève descendue, pendant le long repos hivernal, hors période de gel. Arbres fruitiers : framboisier, groseille, mûrier, coing, cerisier, noyer, pêcher, pommier, poirier, vigne, prunier, cassis précoce, fraisier non persistant… « Terre de bruyère » : andromède, azalée, bruyère, camélia, escallonia, rhododendron… Rosiers, lilas, spirée, viorne, aulne, clérodendron, paulownia, camélia, daphné, fuseau.

Les pruniers de Sartrouville

Lorette se souvient des débuts des débuts, du premier potager, dès la plantation de leurs pruniers de Sartrouville qui ont aujourd’hui plus de 40 ans.
Elle se forme, découvre, lit, apprend, s’informe sur Internet, fréquente les salons des plantes, rencontre et échange avec les horticulteurs.

« Nous avons dépensé beaucoup d’argent, sans aucun doute ! Je ne voulais pas faire les comptes», sourit-elle.

Couleurs et formes

Petit à petit le jardin prend forme et comprend des arbres généreux, des arbustes volumineux, des fleurs hautes et basses, quatre bassins, une rivièrecouleurs et formes multiples.

Ils ont transformé leur terrain de 8 000 m2 en lieu et place d’observation des mutations ©JM

En une partie, canards et poulets pour le plaisir, dans un autre espace des chèvres naines, des poules Cou Nu et Oscar le cochon vietnamien.

Le jardin regorge de vie. Et ouvert aux mutations.

L’automne le pare de couleurs ocre, or, marron, rouge, framboise écrasée, violet.

Et puis Lorette reconnaît sa propre évolution : « J’ai progressivement abandonné les annuelles, trop chères et chiantes, et j’ai préféré travailler avec des vivaces qui offrent un champ des possibles infini ».

Elle apprend et elle s’adapte

Elle apprend de ses erreurs, « sur 100 plants plantés, 20 disparaissent, soit parce qu’ils ne s’adaptent pas au sol argilo-calcaire, soit parce qu’ils ne s’entendent pas bien avec leurs voisins, soit parce que je ne m’en occupe pas ». BIEN “.

Il s’adapte également à l’évolution et perturbations climatiques.

Dans le jardin de la Folêterie ©JM

Il y a 25 ans, j’ai acheté un Lagerstroemia – un lilas indien ou lilas d’été – sur un coup de tête. L’arbre que l’on trouve généralement en aval de la Loire n’avait pas résisté aux rigueurs de l’hiver et avait disparu très vite, à cause du gel. Il y a 7-8 ans, je suis de nouveau tombé en panne et j’ai acheté un autre sujet que j’ai placé en lieu sûr. Il se porte à merveille et nous offre un magnifique feuillage d’automne. Je sais que je peux en acheter plus

Lorette Lédemay

Enfin, elle se garde bien de prendre des plantes trop gourmandes en eau, et qui s’adaptent bien à la sécheresse même s’il a beaucoup plu l’année dernière.

Lorette réfléchit à la beauté de son jardin et à son intérêt écologique.

Elle garde deux espaces dans prairie naturelle dans lequel s’épanouissent des « fleurs sauvages », de grands arbres, un liquidambar, un chêne rouge d’Amérique, un paulownia, un conifère.

Le jardin de la Folêterie est un exemple de biodiversité où les formes et les couleurs s’entremêlent, où vivent les insectes, les papillons et les abeilles de ses trois ruches.

Un jardin en liberté contrôlée, vers lequel « on laisse sa propre vie mais qui accepte aussi d’être canalisé ».

Lorette l’assure : « un jardin ressemble à son propriétaire. Cela correspond à sa personnalité. Son œuvre allie fantaisie et cohérence.

Pratique

La Folêterie – rooms, guest table, garden in Trémont. Information [email protected]

Suivez toute l’actualité de vos villes et médias préférés en vous abonnant à Mon Actu.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV France 3 et France Bleu deviennent « Ici », les syndicats craignent « une perte d’identité » – Libération
NEXT comment rencontrer Kamel Daoud, Gaël Faye et les autres écrivains lauréats des prix littéraires 2024