« Je préfère ça plutôt que d’apparaître dans le classement des villes où il y a le plus d’insécurité ou les plus sales »» met en perspective David Lamiray, maire de Maromme. Lundi 28 octobre, l’association Paysages de France a publié les lauréats de son « Prix France lache 2024 ». Et la commune Seinomarine est inscrite dans la catégorie « Panneau en danger », illustrée d’une photo d’un panneau Decaux « 4 par 3 » collé contre le pont de la rue des Martyrs de la Résistance surplombant le Cailly. Une légende ironique accompagne la photo : » Profitez de cette pancarte que des élus « coquins » ont décidé de retirer d’ici deux ans. »
Peu remarqué
Un signe que les quelques Marommais interrogés vendredi 1er novembre n’avaient jamais remarqué et dont la laideur ne leur avait jamais sauté aux yeux. “J’aime les choses qui bougent”explique même Ciçek, une étudiante turque de 53 ans à l’université de Rouen, qui attend son bus à l’arrêt situé sur le pont et n’avait pas remarqué le panneau derrière elle.
Plus laid ailleurs
Un panneau qui doit effectivement disparaître depuis l’adoption, le 15 avril 2024, du règlement local de publicité intercommunale, qui prévoit l’interdiction des équipements de cette envergure dans la Métropole. “Les annonceurs ont deux ans pour les démonter”détaille David Lamiray qui rembobine : “Quand j’ai été élu maire [en 2008]Maromme n’avait pas d’établissement local. Nous avons commencé à travailler sur le sujet, engagé un cabinet, mais la loi NOTRe est arrivée en 2014 et a confié cette compétence à la Métropole, qui souhaitait harmoniser les pratiques au niveau des 71 communes. Et puis il y a eu le Covid… ». Et pour conclure : “Il y a des signes bien plus laids que ça et j’en connais”.
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