« Nous avons à cœur de bien finir ce bloc. » Après le succès des Hongrois de Miskolc ce mercredi en Euroligue (56-66), qui leur assure quasiment une qualification pour la deuxième phase, l’ailière Yohana Ewodo et ses partenaires de Basket Landes veulent aller chercher un deuxième succès lors du match consécutif à l’extérieur. contre l’Asvel ce samedi (20h).
Dans une équipe où toutes les joueuses peuvent marquer, l’ancienne Tarbaise s’est notamment illustrée en Ligue féminine, avec trois matches (sur quatre) à dix points ou plus. Sur le parquet de la salle Mado-Bonnet, elle veut finir sur une bonne note avant une vraie pause lors de la trêve internationale, elle qui avait l’habitude d’être appelée avec les équipes de France de jeunes ou en 3×3.
Le match en Hongrie contre Miskolc a été crucial pour la qualification pour la deuxième phase de l’Euroligue, vous avez pu réagir…
Oui, exactement. Nous savions que c’était un match très important et que cela allait avoir un impact sur le classement et le déroulement des événements pour nous. Ce succès nous met dans de bonnes conditions pour l’avenir, nous l’apprécions beaucoup.
Peut-on qualifier cette rencontre de match référence ?
En tout cas, pour un match à l’extérieur, oui. Car gagner à l’extérieur en Euroligue, on sait que c’est très compliqué, notamment en Hongrie. Nous sommes heureux d’avoir remporté cette victoire, ça fait du bien.
« Je suis beaucoup plus à l’aise et je me sens plus libre de m’exprimer individuellement au sein de l’équipe »
Cette qualification pour la deuxième phase serait historique pour le club. Qu’est-ce que cela représenterait ?
Nous serions certainement très heureux. C’était un objectif. Quand nous avons vu notre poulet, nous nous sommes dit que c’était possible et que nous allions tout faire pour que cela se réalise. Cette victoire nous prépare vraiment pour l’avenir. Après, il reste encore deux matchs à domicile, on ne sait pas ce qui peut se passer donc on se concentre sur nos performances.
Votre équipe est-elle meilleure cette saison dans cette compétition ?
Je pense que nous avons franchi une étape importante. L’année dernière, nous n’étions pas nombreux à avoir déjà joué en Euroligue. Cette saison, nous sommes repartis avec les trois quarts de l’effectif de l’année dernière, donc nous sommes plus forts. Et les filles qui ont rejoint le groupe se sont très bien adaptées au plan de jeu, donc on a abordé nos matchs avec beaucoup plus de sérénité que l’année dernière, sachant qu’on avait une chance de jouer. Nous n’avons pas peur d’affronter des équipes très connues.
En championnat, comment analysez-vous ce début de saison, avec un seul faux-pas à Charnay (défaite 70-72) ?
Je pense que nous faisons un début de saison assez solide. Bien sûr, il y a eu ce petit contretemps, mais une saison invaincue, c’est beaucoup demander. Ce n’est donc pas dramatique. Nous avons rapidement rattrapé notre retard. On sait que ces matchs à l’extérieur ne doivent pas être pris à la légère. Là, nous affronterons une solide équipe lyonnaise. C’est vrai qu’il n’a pas le même effectif que l’an dernier, mais il a montré de belles choses en début de saison (trois victoires et une défaite en LFB, quatre succès en Eurocoupe, NDLR). Il faudra rester concentrés et éviter de commettre les mêmes erreurs qu’à Charnay.
Vous avez joué beaucoup de matches à l’extérieur ce mois-ci (trois en Euroligue, deux en Ligue féminine). Comment gérer tous ces déplacements ?
C’est très intense, c’est sûr que tu accumules beaucoup de fatigue. Après, nous avons un style de coaching qui veille à préserver l’intégrité des joueurs. Il faut gérer entre les séquences d’entraînement, où il faut augmenter l’intensité, et celles de repos. Le but est de réussir à se mettre en condition pour être performant sur le terrain. Et lorsque ce n’est pas le cas, fatiguez-vous le moins possible et récupérez le plus rapidement possible.
Vous partagez le poste d’ailier avec Myriam Djekoundade, arrivée à l’intersaison. Comment cela se produit-il ?
Avec Myriam, on n’a pas vraiment le même style de jeu. Elle a un profil plus défensif. Nous partageons bien la position 3, je pense que nous nous complétons assez bien. Nous apportons des choses différentes. Je pense que nos partenaires l’ont compris et qu’ils ne recherchent pas les mêmes choses selon qui ils sont sur le terrain. On s’entend très bien et on arrive à s’adapter sur le terrain.
Vous vivez votre deuxième saison à Mont-de-Marsan. Comment vous sentez-vous au sein de ce groupe ?
Bien. La saison dernière, ça s’était déjà bien passé, j’ai pu me repérer. Cette année, je suis dans la continuité. Je suis beaucoup plus à l’aise et je me sens plus libre de m’exprimer individuellement au sein de l’équipe.