La flamme olympique arrive ce vendredi dans la Manche ! – .

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La flamme olympique arrive ce vendredi dans la Manche ! – .

Par

Nicolas Lépigeon

Publié le

31 mai 2024 à 6h55

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C’est le Jour J ! Attendu depuis des mois, le flamme olympiqueje vais débarquer ça vendredi 31 mai 2024 à Cherbourg (Manche), à ​​8h20, traversée de la Manche en plusieurs étapes tout au long de la journée, avant d’allumer le feu – dans la vasque – au Mont-Saint-Michel vers 19h15.

Combien y a-t-il de relayeurs ?

80 relayeurs individuels et 47 réunis au sein de deux collectifs – 24 jeunes du SNU (NDLR : Service national universel) ou en service civique à Sainte-Mère-Église (à pied) et 23 personnalités du monde du cyclisme au Mont (à vélo) – auront l’honneur de porter le flambeau sur environ 200-250 m chacun. Soit 127 maillons dans la chaîne manchoise.

Il s’agit de la liste officielle révélée par le comité national d’organisation. Mais en regardant de plus près les numéros (appelés « tags » dans cette liste), on a pu constater l’arrivée de quelques relayeurs supplémentaires…

Comment ont-ils été choisis ?

C’est la question qui revient le plus souvent à la lecture de la liste des chanceux, notamment parce que la grande majorité sont méconnus du grand public. Les porteurs peuvent être membres ou dirigeants d’associations sportives, culturelles, sociales, sociétales, etc.

Et leurs dossiers, complétés et envoyés dès 2023 par eux-mêmes ou par leurs proches (famille, amis, collègues, patrons…), ont convaincu les décideurs (le Comité d’organisation des Jeux Olympiques de Paris-2024, les autorités sportives départementales, sponsors tels que Coca-Cola, Banque Populaire – Caisse d’Épargne, Sanofi, Sephora, Visa, ArcelorMittal, CMA CGM, etc.) pour les sélectionner après avoir étudié leur parcours, leur expérience, leur énergie et leurs valeurs olympiques.

S’ils ne sont pas connus, c’est aussi et surtout parce que certains d’entre eux ne sont pas originaires de la Manche. Ainsi, les premières relayeuses cherbourgeoises – Manuella Couthier et Sharon Guenard – travaillent pour le groupe Carrefour, « partenaire premium des JOP », en Île-de-France.

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Il faudra donc attendre le 3e porteur du flambeau pour voir le premier local à l’honneur : le Valonnais Noël Debrix est salué pour son engagement en faveur du Coeur et du Cancer. On retrouvera également par exemple le Saint-Vaastais Daniel Simon, la Cherbourgeoise Martine Préel, Pauline Loup qui a remporté le 100 km du Barjo à la Haye, Léa Voisin du club de roller-hockey cherbourgeois Les Vikings, la spécialiste Saint-Vaastais -Loise handballeuse Clothilde Mahé, etc.

La célèbre marque de soda nous le confiait en début d’année : « Nous avons reçu 15 000 candidatures au niveau national en quatre mois ! Il fallait avoir plus de 15 ans, remplir un formulaire et décrire sa motivation dans un texte. Nous avons choisi ceux qui font preuve d’un fort engagement civique et sportif, ou des personnes en rémission, qui luttent avec l’aide du sport notamment. Coca a sélectionné 300 personnes. »

Parmi eux, au moins cinq Manchoises : Hélène Lair, originaire de Sottevast, Miss Curvy Normandie 2022 ; Clothilde Mahé qui « accompagne chaque semaine les enfants dans la découverte et la pratique du handball en tant qu’animatrice bénévole » ; Estelle Guérin de Pontorson, réserviste de la gendarmerie nationale, judokate et volontaire à la Croix-Rouge ; Marianne Deschamps Le Saux, originaire de Condé-sur-Vire, bénévole dans plusieurs associations ; et enfin Marion Cornu, de Donville-les-Bains, qui œuvre au sein d’un collectif d’accompagnement de personnes en grande précarité.

Vous l’aurez compris : l’objectif n’était pas de faire courir uniquement des stars nationales ou des personnalités locales autour de 200 m. La flamme appartient à tout le monde – 11 000 relayeurs entre les Jeux Olympiques et les Jeux Paralympiques – à condition que les critères soient respectés et que les « sponsors » soient solidaires.

Comme le résume justement notre lecteur Thibaut Denain : « Tous ces gens qui râlent sur les noms des personnes qui porteront la flamme, vous l’avez découvert ? Ils ne sont peut-être pas célèbres, comme vous le dites, mais peut-être font-ils plus pour le sport que certaines stars, à leur niveau. Pourquoi n’auraient-ils pas le droit de vivre cela aussi ? »

“Qu’ils soient anonymes ou connus, ils vivront une expérience unique dans le monde du sport et des Jeux, et tous auront en commun de partager l’une des trois énergies qui façonnent l’identité du relais de la flamme : l” énergie du sport, du collectif et des territoires », commente Alain Thiébot, le président du Comité départemental olympique et sportif (CDOS) de La Manche.

Qui a été élu par le Département et l’EPIC du Mont ?

Les onze premiers noms sont tombés mi-janvier, soit 135 jours avant la date limite, et logiquement ce sont personnalités emblématiquesSports de la Manche. De toutes générations, ils ont été choisis par le Département et l’EPIC du Mont-Saint-Michel – qui ont déboursé 180 000 € pour porter la flamme ce vendredi – parmi nos Espoirs (la marcheuse de Saint-Loise Maële Biré-Heslouis et la lanceuse de disque de Tourlaville Audrey Couchot, remplaçant), nos potentiels sélectionnés olympiques pour Paris-2024 (le tireur de Breville Éric Delaunay en skeet et le cavalier cherbourgeois Julien Épaillard en saut d’obstacles), un ancien prétendant à ces mêmes JO (l’haltérophile saint-loise Clarisse Gomis, sous les couleurs du Sénégal ), nos anciens concurrents aux JO (l’Octevillaise Alexandra Fouace en 2000 et 2004, le rameur d’Agon-Coutainville Roger Lebranchu en aviron en 1948, et bien sûr Éric Delaunay en 2016 et 2021), nos arbitres de football (l’Avranchinoise Pauline Mazier) , nos para-athlètes (le lanceur de poids Coutançais Andy Delaunay) pour créer un lien avec les Jeux Paralympiques, nos stars (le légendaire conférencier cycliste Daniel Mangeas, représentant Saint-Martin-de-Landelles avec ses 41 Tour de France au micro) et même… nos pompiers (Farid Bouyagayzen, de Marigny).

Y aura-t-il des changements… ou des surprises ?

Ce dernier était remplaçant, il est devenu titulaire car Andy Delaunay a été licencié par le comité d’organisation pour des raisons non sportives. Autre changement important au Centre Équestre de Saint-Lô, au poste de premier coureur à cheval : le cavalier local Éric Levallois remplace Julien Épaillard, en compétition depuis jeudi à Ramatuelle/Saint-Tropez.

On a également appris que Maxime Gohier, cheville ouvrière de l’organisation départementale et ancien joueur international de kayak-polo au palmarès impressionnant, allait également rejoindre le relais sous le label E51, et il devrait ainsi lancer la flamme Mont-Saint-Michel à 6 heures. : 16h près de La Caserne.

Comme expliqué plus haut, ce COJO de Paris-2024 – décidément adepte du secret – pourrait nous concocter quelques surprises de dernière minute… Ainsi, en étudiant de près la liste officielle, le label E14 manque à l’appel, entre le quai de Caligny et la mairie de Cherbourg-en- Cotentin. Une place réservée, entre 8h55 et 9h01, à un relayeur inconnu ou à une personnalité ? Quatre autres places (entre 18h37 et 18h54, avant et après Thomas Pesquet) sont ainsi vacantes – toujours en théorie – après la passerelle, au pied de la Merveille…

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