La aurait proposé de vendre 24 Rafale au Brésil

La aurait proposé de vendre 24 Rafale au Brésil
La France aurait proposé de vendre 24 Rafale au Brésil

Depuis les années 2000, marquées par la vente d’une cinquantaine d’hélicoptères de manœuvre Super Cougar et celle de quatre sous-marins Scorpène, l’industrie d’armement française est à la peine au Brésil.

Ainsi, l’armée de l’air brésilienne [Força Aérea Brasileira, FAB] a préféré le JAS-39 Gripen E/F du suédois Saab au Rafale de Dassault Aviation, dans des conditions qui ont suscité de nombreuses polémiques.

Plus récemment, le CAESAR [Camion équipé d’un système d’artillerie] de KNDS a perdu un appel d’offres lancé par l’armée brésilienne [Exército Brasileiro] pour se procurer trente-six obusiers automoteurs, ces derniers ayant choisi les ATMOS 2000 du groupe israélien Elbit Systems. Cependant, la procédure d’acquisition n’a pas encore été finalisée en raison de considérations politiques et judiciaires.

Pour autant, la partie française ne désespère pas… Et elle compte profiter du prochain sommet du G20, qui se tiendra à Rio de Janeiro, les 18 et 19 novembre, pour pousser ses pions. C’est du moins ce que dit le journaliste brésilien Claudio Dantas.

En effet, selon ses informations, Paris aurait proposé de vendre une cinquantaine d’hélicoptères H145 à Brasilia. [proposés par Airbus Helicopters]trente-six CAESAr, un cinquième Scorpène et… vingt-quatre Rafale. Par ailleurs, un transfert de technologie concernant la chaufferie du sous-marin nucléaire d’attaque [SNA] désiré par la marine brésilienne [Marinha do Brasil] dans le cadre du programme Prosub est toujours sur la table. Pour rappel, elle avait été évoquée par le président Macron lors d’une visite officielle au Brésil en mars dernier.

Pour rappel, à cette occasion, le locataire de l’Élysée a appelé à un renforcement significatif de la coopération entre la France et le Brésil dans le domaine militaire.

« Je souhaite que nous puissions, à vos côtés, poursuivre le travail fantastique qui a été réalisé dans la production d’hélicoptères. Pensons également à d’autres domaines, des tourelles de combat aux satellites en passant par l’espace, qui doivent être, là aussi, un instrument de coopération concrète. […] Nous devons également construire une coopération technologique ici […] pour l’intérêt de nos pays», a déclaré M. Macron, lors du lancement du Toneloro, le troisième sous-marin de type Scorpène de la Marinha do Brasil.

Et d’insister : « Et qui sait ? Au-delà de ces sous-marins, disposer d’autres équipements et avoir peut-être, pour fêter ça dans quelques années, le sous-marin nucléaire que vous aurez construit […]avoir des Rafale qui passeront demain car nous aurons aussi, sur ce sujet, pu construire de nouvelles coopérations.»

En tout cas, ce qui est sûr c’est que Força Aérea Brasileira souhaite acquérir des avions de combat supplémentaires afin de compléter sa flotte de J-39 Gripen E/F. [70 exemplaires prévus, au total]. Ces appareils remplaceraient une partie de ses F-5 Tiger II ainsi que ses chasseurs légers AMX, soit une quarantaine d’appareils au total.

Cependant, d’autres pays lorgnent sur ce marché. C’est le cas de l’Inde, qui propose les HAL Tejas, pesant dans la balance un éventuel achat massif d’avions de transport C-390 « Millenium » au constructeur brésilien Embraer. C’est aussi celui de l’Italie, qui, à l’occasion du G20, devrait soumettre une proposition relative à la vente de trente M346 « Masters », un chasseur léger développé par Leonardo. Enfin, le T-7A Red Hawk, produit par Boeing et Saab, serait également en lice.

 
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