Même si la demande reste encore marginale, des funérailles écologiques commencent à émerger. De quoi s’agit-il ? “ Proposer des solutions pour des funérailles ayant moins d’impact sur l’environnement »explique Corinne Levrel, aux pompes funèbres de l’Ille, à Saint-Grégoire.
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Conçu par des designers nantais, le premier corbillard à vélo de France est en service à Paris. Cette option n’existe pas encore à Rennes, mais on peut s’équiper de véhicules électriques pour transporter les défunts.
Enterrer dans le sol
Contrairement aux idées reçues, la crémation n’est pas la pratique la moins polluante. En prenant en compte l’ensemble du processus, l’enterrement d’un corps dégage environ 620 kg de CO2. La crémation, un peu plus, avec une estimation de 649 kg de CO2. « Et il émet des gaz nocifs, notamment à cause du mercure présent dans les obturations dentaires. »
Auparavant, il vaut mieux éviter les traitements conservateurs pour le corps, car ils utilisent souvent des produits chimiques polluants. Une fois au cimetière, « Il faut privilégier une inhumation en pleine terre, avec un cercueil en bois non vernis, rembourrage en coton biodégradable »poursuit le professionnel.
Forêts éco-gérées
Que diriez-vous d’un cercueil en carton ? C’est plus économique, « mais pas forcément plus écologique, car il faut de l’eau pour la produire. » Pour le bois, nous veillerons à ce qu’il soit issu de forêts gérées durablement (avec le label EFC ou FSC).
« La provenance est importante, les gens y sont sensibles »confirms Daniel Guérard, in Pacé. Many families favor Made in France. Even Made in Breizh. « Pour nos monuments en granit, nous nous approvisionnons auprès des carrières bretonnes. » Les capitons viennent de Saint-Gilles, à quelques kilomètres de là. Un modèle en circuit court.
Corinne Levrel propose également des productions locales, « urnes funéraires en coquillages recyclés, fabriquées en Bretagne ».