Parmi les 40 skippers qui prendront le départ du Vendée Globe le 10 novembre prochain, on compte 14 étrangers avec, pour la première fois, un marin chinois. Né dans les montagnes, Jingkun Xu aurait dû un jour reprendre la ferme de ses parents. Mais à 12 ans, il a perdu son bras gauche en manipulant des feux d’artifice. Sur la côte Est du pays, il se découvre une passion pour la voile : «On dirait que c’est le destin, c’est la voile qui m’a choisi et qui m’a donné le courage d’aller plus loin.“
En 2008, il participe aux Jeux Paralympiques de Pékin. Puis, il s’installe en France à Port-la-Forêt. “Tout est différent ici, la culture, les méthodes de travail, la langue avant tout», souligne Jingkun Xu. Mais le marin espère susciter des vocations : «En Chine, de plus en plus de jeunes commencent à apprendre la voile dès leur plus jeune âge, alors peut-être qu’un jour nous verrons plus de Chinois participer à ce genre de course.“
Pour sa première participation à bordun Imoca lancé en 2007 (celui avec lequel Armel Le Cléac’h avait terminé deuxième en 2009), revenir aux Sables d’Olonne serait déjà une immense victoire. Jingkun Xu est le deuxième skipper asiatique présent sur le Vendée Globe après le Japonais Kojiro Shiraishi (déjà présent en 2020).
Onze nationalités différentes dans cette 10ème édition
« Je suis extrêmement heureux que des nations qui n’ont pas un grand passé maritime s’intéressent à cette courserejoices Vendée Globe race director Hubert Lemonnier, le Vendée Globe, c’est aussi ça. Le succès, c’est qu’il rayonne aux Sables d’Olonne, en Vendée, en France, en Europe et dans le monde entier. Nous essayons de travailler dans ce sens car je pense que c’est dans l’intérêt de tous d’avoir des skippers internationaux.
Parmi les quarante skippers qui seront au départ le dimanche 10 novembre, il y aura quatorze étrangers et onze nationalités différentes.
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