Le loup identifié en octobre en Haute Gironde, désigné comme l’auteur de deux attaques de troupeaux de moutons à Braud-et-Saint-Louis et à Cézac, a-t-il encore frappé ? Dimanche 13 octobre, un grand canidé a été photographié sur la commune de Braud-et-Saint-Louis, au sein du site ornithologique des Terres d’oiseau, a révélé la préfecture de la Gironde le 21 octobre. C’est en somme ce qu’estime Kelly Belly. . Le troupeau d’une centaine de têtes du berger basé au Val-de-Livenne avait déjà fait l’objet d’une attaque en août – six moutons tués et 15 autres blessés – et c’est lui qui fut le premier à tirer la sonnette d’alarme sur l’incident. présence possible du loup.
Malheureusement pour l’éleveur, des événements similaires se sont reproduits. Ce jeudi matin, dans un pré jouxtant des bâtiments agricoles – « j’y mets des moutons à la retraite ou au repos » –, il a découvert six moutons noyés, « et endommagés ». L’un d’eux notamment dont la patte et les viscères ont été mangés. Cela correspond à la manière de faire du loup », dit-il. De son côté, la préfecture confirme le constat de cette attaque mais affirme également qu’il est trop tôt pour confirmer l’hypothèse du loup.
« And’en a marre »
Dépêchés sur place, des agents de l’Office départemental de la biodiversité (OFB) ont procédé en fin de matinée à des observations et des prélèvements pour déterminer s’il s’agissait bien de l’œuvre du loup ou si cela pouvait être celle de chiens errants. “La procédure comprend une cinquantaine de critères techniques pour déterminer l’origine de l’attaque, comme la taille des morsures par exemple”, explique Yann de Beaulieu, adjoint au directeur régional Nouvelle-Aquitaine de l’OFB et spécialiste des grands prédateurs.
Pour Kelly Belly, encore une fois, « il n’y a pas de place au doute », « ça me fait mal au cœur, on en a marre », dit-il. Une forte mobilisation est nécessaire pour que le loup soit repéré, que la moindre attaque soit signalée et que des mesures soient prises pour stopper les dégâts.»
Rapports
La préfecture invite les habitants de la zone à signaler immédiatement toute suspicion de prédation sur le bétail (animaux tués avec traces de morsures et consommation fraîche, animaux blessés avec traces de morsures) à la Direction Départementale des Territoires et de la Mer, Service de l’Eau nature : 05 47 30 51. 72 / [email protected] et également toute observation visuelle d’un animal de type lupoïde (loup) au service départemental de l’Office français de la biodiversité : 05 57 74 10 24 / sd33 @ofb.gouv.fr