jeunes bergers du monde entier concourent en Haute-Vienne

jeunes bergers du monde entier concourent en Haute-Vienne
jeunes bergers du monde entier concourent en Haute-Vienne

Saint-Priest-Ligoure, en Haute-Vienne, a accueilli un concours des Ovinpiades qui vise à décerner le titre de meilleur berger du monde. Berger ou bergère, car ce métier est devenu considérablement plus féminin ces dernières années. Au point que sur les 29 participants à ce concours international, 12 sont des jeunes femmes. Parmi eux : Iris Soucaze, la régionale de la scène.

“Je m’appelle Iris Soucaze, j’ai 21 ans, je suis en 2ème année de BTS au lycée de Pau, j’ai l’opportunité de participer aux concours du monde ovin suite à mon titre de meilleure jeune bergère de France”.

Avec son accent chantant, Iris se prépare à concourir pour cette étape décisive des jeunes bergers qui se déroule du 25 mai au 1er juin. Celui de la tonte des moutons dans ces terres limousines et ces vertes prairies qu’elle découvre avec les autres concurrents, 29 apprentis bergers représentant 17 pays.

« Ici, il n’y a quasiment pas de céréales. Les éleveurs cultivent l’herbe et les moutons paissent autant que possible. En France, la ration d’une brebis et de ses agneaux est à 87% fourragère”, explique le guide aux délégations françaises et étrangères.

Après quoi, vient l’heure de la compétition. Les concurrents se succèdent. Les moutons sont manipulés avec plus ou moins d’habileté. La tonte se fait parfois en douceur et souvent sans grand contrôle. Iris observe. Sans juger.

« J’essaie de me souvenir des conseils qui m’ont été donnés et on verra, je vais essayer de les mettre en pratique. Il faut bien tenir le mouton avec la peau toujours tendue pour ne pas le blesser.

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La tonte, une épreuve qui demande de la patience et du savoir-faire.

© France Télévisions – André Abalo

C’est justement le tour de notre jeune bergère. Elle y travaillera. La minuterie est activée. Au début, tout se passe bien. Mais vite, la bête panique. L’apprenti perd sa concentration. La tonte se fait du mieux qu’on peut. A la fin de l’épreuve, Iris est épuisée.

« J’avais prévu la catastrophe donc ça va. J’ai déjà réussi à le tondre, ce n’est pas mal.

En tout cas, les juges ne sont pas véhéments. Le but de ce test est d’apprendre.

« C’est un travail vraiment difficile. Il faut s’y tenir, il faut le prendre au sérieux. Le processus d’apprentissage est long. Même si vous faites un stage de trois jours, vous n’êtes toujours pas très à l’aise. Il faut être patient avant de savoir comment bien le faire.

Après le Limousin, les concurrents partiront pour Aveyron, Auvergne et Bourgogne pour découvrir la diversité de l’élevage ovin français et subir des épreuves comme le grillage quadruple ou le tri des moutons avec lecteur électronique.

La remise des prix aura lieu vendredi à la Bergerie Nationale de Rambouillet. Iris, la régionale de la scène, croise les doigts. Les autres jeunes bergères aussi.

Créées en France en 2005, les ovinpiades ont pour objectif de recruter de nouveaux éleveurs. “En France, dans les années à venir, plus d’un éleveur ovin sur deux prendra sa retraite. préciser les représentants du secteur. En 2009, la compétition devient européenne puis mondiale en 2011. Les ovinpiades mondiales n’avaient plus eu lieu en France depuis 10 ans.

 
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