très populaire, le football manque cependant de « locomotive »

très populaire, le football manque cependant de « locomotive »
très populaire, le football manque cependant de « locomotive »

Le football, sport le plus pratiqué dans le département, a vu son nombre de licenciés augmenter de 20 % ces cinq dernières années. Comment continuer à grandir ?

On a eu un creux avec le Covid mais on s’est très bien rattrapé avec 1 900 licenciés en plus par rapport à 2021. Cela vient des clubs, qui travaillent. Dans le quartier,…

Le football, sport le plus pratiqué dans le département, a vu son nombre de licenciés augmenter de 20 % ces cinq dernières années. Comment continuer à grandir ?

On a eu un creux avec le Covid mais on s’est très bien rattrapé avec 1 900 licenciés en plus par rapport à 2021. Cela vient des clubs, qui travaillent. Au niveau du quartier, nous avons essayé de mettre en place autre chose que le football sur gazon, notamment le futsal. Nous avons relancé cette année un championnat départemental, arrêté depuis quatre ans. Il y a aussi une coupe départementale de la jeunesse en début d’année. C’est une attraction supplémentaire pour les 13-15 ans. Il y a aussi le développement du football récréatif et du foot-foot.

Tout cela nécessite des infrastructures, des bénévoles… L’intendance suit-elle cet afflux de licenciés ?

Partout j’entendais « les dirigeants sont épuisés ». Surtout les générations plus âgées. Avant on avait des joueurs qui, dès qu’ils s’arrêtaient à 35 ans, devenaient systématiquement leaders. Maintenant c’est fini. Le Covid a fait du mal, il y a eu un changement d’attitude, on est aussi dans un monde plus individualiste. Les gens n’osent plus s’engager dans des clubs car c’est un management très très lourd, qui demande de la disponibilité sur toute une saison. Cela nécessitera peut-être de revoir nos compétitions au niveau des jeunes, afin que nous ayons plus de disponibilité, tant au niveau des éducateurs que des bénévoles. C’est le sujet qui nous préoccupe le plus : à l’avenir, comment nous accueillerons toujours nos licenciés

Il ne faut pas le cacher, notre football départemental est très très pauvre

Quels sont les autres défis à venir ?

Ce que j’aimerais, avec notre nouvelle équipe technique, c’est qu’on forme nos éducateurs différemment, qu’on soit beaucoup plus proches des jeunes. Il faut aller davantage vers les clubs au niveau technique pour avoir des jeunes plus compétitifs. Il ne faut pas le cacher, notre football départemental est très, très pauvre, nous n’avons absolument aucune locomotive. Heureusement on a Saint-Jean-d’Angély qui reste en Régionale 1, Rochefort aussi, et Périgny qui monte, c’est tant mieux. Il faut absolument avoir une équipe en Charente-Maritime qui accède à la Nationale 3. Le problème, c’est qu’il y a une instabilité parmi les présidents de certains grands clubs. Comment veut-on travailler et progresser dans les équipes si on a des présidents qui changent tous les deux ans… Les incivilités nous posent aussi beaucoup de problèmes, notamment chez les jeunes. Nous avons de plus en plus de rapports faisant état de matchs à risque. De nombreux dossiers vont en commission, même chez les 12-13 ans. Le changement passera par la formation d’éducateurs qualifiés dans les clubs.

Y a-t-il encore quelque chose de positif ?

Filles ! Nous avons des équipes en R1 et R2. Aujourd’hui, on compte 1 363 licenciés, soit près de 130 de plus en trois ans, et dans toutes les catégories. Nous avons une commission des femmes qui travaille beaucoup. Mais le département est très rural et il faut fédérer davantage de jeunes filles isolées. C’est une priorité.

 
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