Publié le 23 mai 2024 à 15h32 / Modifié le 23 mai 2024 à 15h33
Le canton de Genève sera-t-il le premier à inscrire dans sa Constitution « l’interdiction des symboles de haine » dans l’espace public ? L’objet est soumis au peuple le 9 juin. Pour une fois, la majorité des partis font campagne ensemble pour le oui – tous les partis, à l’exception de l’UDC. Mais c’est l’un des siens qui a proposé le texte au Grand Conseil l’année dernière, l’actuel conseiller national Thomas Bläsi, dont le grand-père était un survivant du camp de concentration de Mauthausen.
«Il y a un vide législatif en Suisse», estime-t-il. Une personne peut se promener avec un uniforme SS ou une croix gammée sans être inquiétée… à moins qu’elle ne diffuse activement un message d’incitation à la haine. Mais les symboles seuls ne suffisent pas pour que la police agisse. Une croix gammée est cependant explicite ; cela représente une idéologie haineuse et dangereuse.
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