Croissance record à Montréal et dans la moitié des régions du Québec

Croissance record à Montréal et dans la moitié des régions du Québec
Croissance record à Montréal et dans la moitié des régions du Québec

La moitié des régions du Québec ont connu une croissance démographique record au cours de la dernière année, particulièrement à Montréal, qui « affiche de loin la plus forte croissance de toutes les régions ».


Publié à 9h27

Mis à jour à 9h47

Selon les données de l’Institut de la statistique du Québec publiées mercredi, « la population de Montréal a augmenté de 89 600 personnes au cours de la dernière année, soit une augmentation de 4,3 %, comparativement à 2,3 % dans l’ensemble du Québec ».

«Jamais une région n’avait enregistré un taux de croissance annuel aussi élevé», écrit l’Institut de la statistique du Québec.

La croissance montréalaise représente à elle seule 44 % de la croissance totale observée au Québec au cours de l’année.

La région de la Capitale-Nationale arrive au deuxième rang quant à la vigueur de sa croissance démographique en 2022-2023 (2,6 %). « Jusque-là, elle n’avait jamais grimpé aussi haut au classement », peut-on lire.

Qu’est-ce qui explique ces croissances records ? L’Institut de la statistique du Québec souligne que « la migration internationale a été le moteur de la croissance démographique au Québec en 2022-2023 ».

« Toutes les régions ont enregistré des gains records dans ce domaine au cours de la dernière année. Cette situation est le résultat d’une augmentation sans précédent du nombre de résidents non permanents (principalement des travailleurs étrangers temporaires, des demandeurs d’asile et des étudiants internationaux). »

Les taux de croissance ont également atteint des sommets dans les régions de l’Estrie, du Centre-du-Québec, de Chaudière-Appalaches, de la Mauricie, de la Montérégie, du Saguenay–Lac-Saint-Jean et du Bas-Saint-Laurent.

« La croissance a également été importante dans Lanaudière, Laval, l’Outaouais et les Laurentides, sans toutefois représenter un record. »

Des taux de fécondité historiquement bas

La fécondité a atteint l’un des plus bas niveaux de son histoire au Québec en 2023, soit 1,38 enfant par femme, soit juste au-dessus du creux de 1,36 enregistré en 1987. De même, la fécondité a diminué dans toutes les régions. régions et se situe, dans plusieurs cas, parmi les plus faibles jamais observés.

C’est notamment le cas à Montréal, où l’indice de fécondité, le plus bas de toutes les régions depuis plusieurs années, est tombé à 1,16 enfant par femme.

En revanche, le Nord-du-Québec maintient une fécondité beaucoup plus élevée que les autres régions, soit 2,17 enfants par femme.

« À l’exception du Nord-du-Québec, ce sont les régions du Centre-du-Québec et de Chaudière-Appalaches qui affichent la plus forte fécondité, suivies de près par l’Abitibi-Témiscamingue, Lanaudière et la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine. Dans ces régions, la fécondité se situe entre 1,6 et 1,7 enfant par femme», précise l’Institut de la statistique du Québec.

Plus de décès que de naissances dans 10 des 17 régions

Dans 10 des 17 régions, les décès ont dépassé les naissances. C’est le cas depuis plusieurs années dans les régions où la population est la plus âgée, comme la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, le Bas-Saint-Laurent et la Mauricie, alors que ce phénomène est très récent dans plusieurs autres, comme la Capitale- Nationale, Abitibi-Témiscamingue et Centre-du-Québec.

 
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