Par
Sébastien Lucot
Publié le
24 octobre 2024 à 16h42
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Au départ de Toulon le mardi 8 octobre 2024, le sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) Émeraude s’amarrera une dernière fois sur mardi 12 novembre à la base navale de Cherbourg (Manche) au sein de l’installation Homet de la Direction générale de l’armement (DGA), après une escale prévue à Brest le vendredi 8 novembre.
Port de construction de sous-marins français depuis 1899, Cherbourg est également le site de déconstruction des SNA français, objet du dernier mouvement de ce navire de guerre de classe Rubis.
169 000 heures de plongée
Au cours de ses 37 années de service actif, le SNA Émeraude a parcouru près de 1,3 million de milles marins (60 fois le tour de la Terre), passé plus de 169 000 heures de plongée, soit plus de 19 ans sous la surface. et a effectué environ 6 902 jours en mer.
A sa barre, 41 équipages se succèdent. Le dernier en date ayant pris possession du sous-marin mercredi 25 septembre à Toulon, lors d’une cérémonie et d’une ultime prise de commandement.
En 2021, l’Émeraude a notamment été le premier SNA français à avoir été déployé dans l’Indo-Pacifique lors de la mission Marianne, permettant ainsi à la France de réaffirmer son intérêt stratégique dans cette zone.
Avec cette nouvelle arrivée à Cherbourg, les sous-marins nucléaires d’attaque (SNA) de classe Rubis (Améthyste et PerleNDLR) sont sur le point de devenir moins nombreux que leurs homologues de classe Suffren (Suffren, Duguay-Trouin et récemment le Tourvillesa livraison étant prévue fin 2024-début 2025) en service actif.
Après le Saphir en 2019, le Rubis en 2022, le Casabianca en 2023, leÉmeraude sera le quatrième bâtiment – sur six – de la classe Rubis à être déconstruit sur le site de la DGA. Cette démolition se fera en lien avec les équipes de Naval Group, qui ont initié la mise en service du navire en mars 1983.
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