Arrivée en début de saison à Montpellier, l’ancienne gardienne bordelaise, Justine Lerond, formée à Metz, a été convoquée en équipe de France qui débute sa campagne de matchs amicaux ce vendredi 25 octobre face à la Jamaïque.
Justine Lerond est arrivée lundi matin à Clairefontaine sans la cagoule Kenzo chère à Konaté qui lui couvre le visage, et il aurait été dommage qu’elle ait caché le sourire radieux de Messine, arrivé cet été de Bordeaux au MHSC. Cela faisait deux ans qu’elle n’avait pas goûté à la sélection, depuis novembre 2022 et l’ère Diacre, sélectionnée cette semaine dans la liste des 24 par Laurent Bonadei pour le stage préparatoire aux matchs amicaux contre la Jamaïque ce vendredi 25 octobre à Sochaux et en Suisse. le 29 octobre à Genève. “Après deux ans, c’est agréable de faire partie de ce groupe ; Je reviens avec un peu plus de maturité et ça va m’aider sur le terrain. » a-t-elle déclaré dès son arrivée (site FFF). En conférence de presse, Laurent Bonadei a expliqué son envie «voir de nouveaux joueurs, leur donner la chance de se montrer, de s’affirmer ». Cela se confirme notamment chez les gardiennes où Justine Lerond et Marie-Morgue Sieber sont venues « défier » les deux aînées, Pauline Peyraud-Magnin et Constance Picaud.
« À Montpellier pour rencontrer l’équipe de France »
Titulaire depuis le début de la saison avec le MHSC, sous les yeux des observateurs de la FFF, Sabrina Viguier et Fabien Lefevre, présents à Grammont lors des matchs à domicile, Justine Lerond est venue dans l’Hérault pour cela, performer et convaincre.
Fin septembre, lors de la photo officielle du club, elle expliquait son attirance pour Montpellier, « club emblématique de la D1, je cherchais un club qui croit aux filles, qui pose les conditions. Je viens aux côtés de Marie Petiteau qui est une très bonne gardienne, ça met beaucoup de concurrence entre nous, dans une très bonne entente ; cela nous permet de progresser et chacun de nous augmentera son niveau pour viser des objectifs plus personnels comme la Ligue des Champions ou retrouver l’équipe de France. Cela reste toujours dans un coin de ma tête même si je ne le vois pas comme un objectif mais plutôt comme une récompense. Je travaille pour moi, pour atteindre mon maximum et quand je serai à mon maximum, je pense que je pourrais penser à l’équipe de France mais de toute façon, ce sera des étapes« . On peut dire que son choix a été payant.
Match après match
La situation du club, les déclarations sur un budget « serré » le font réfléchir, surtout comme à Bordeaux, «le projet de jeu a été revu par rapport au centre de formation, et au final, quand on voit la qualité des jeunes de Montpellier, on est rassuré, avec des joueuses expérimentées et on veut montrer au président que l’équipe féminine est là, que nous allons tout donner ; être au moins impeccable au niveau de l’état d’esprit, de l’envie de jouer, de la combativité. Tous ces facteurs sur lesquels on peut jouer.» Et si l’objectif n’est plus affiché de finir troisième, c’est d’enchaîner match après match, d’avoir un maximum de victoires, de plaisir, de bonnes choses et si on met tous les ingrédients, les résultats viendront d’eux-mêmes.
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