Une étudiante toulousaine élue 3ème dauphine au concours « Ambassadrice 2025 »

Une étudiante toulousaine élue 3ème dauphine au concours « Ambassadrice 2025 »
Une étudiante toulousaine élue 3ème dauphine au concours « Ambassadrice France 2025 »

l’essentiel
Andréa Le Doaré, étudiante toulousaine de 22 ans, a été élue troisième dauphine du concours national « Ambassade de 2025 ». L’occasion de défendre une cause qui lui tient à cœur : la lutte contre le harcèlement scolaire.

Pourquoi vous êtes-vous lancé dans cette aventure ?

Andréa Le Doaré. Ce monde m’a toujours attiré. A part le comité Miss France, je ne connaissais rien d’autre. Je savais que c’était très structuré, avec de nombreuses règles à suivre. Puis j’ai découvert le comité Ambassadeur, qui me ressemble dans ses valeurs : bienveillance et engagement solidaire. Il n’y a pas de critère physique, il faut juste avoir entre 17 et 30 ans. Je pensais que cela pourrait m’aider à prendre confiance en moi. Et de manière générale, j’aime relever des défis et repousser mes limites. J’ai été élu ambassadeur Midi-Pyrénées en mai 2024.

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Ensuite, vous avez terminé quatrième au concours national. C’est la première fois qu’un candidat de Midi-Pyrénées va aussi loin. Qu’est-ce que ça représente ?

Déjà, j’étais très surpris. En plus, j’ai été le premier à être appelé dans le top 5. Cela m’a bien sûr fait très plaisir. C’était beaucoup d’émotions, mais seulement des émotions positives : de la fierté et la réalisation de quelque chose. Je n’ai pas le sentiment de venir de gagner une écharpe : je ramène une écharpe nationale à mon comité régional. C’est agréable de pouvoir les rendre fiers, et de pouvoir représenter ma région, tout en restant moi-même.

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Vous avez choisi de soutenir l’association toulousaine « Les Outsiders », qui lutte contre le harcèlement scolaire. Pour quoi ?

Cela me concerne, cela fait partie de mon histoire. Quand j’étais plus jeune, j’ai été victime d’intimidation. Surtout au collège, et surtout par rapport à mon physique. J’étais aussi très timide, je ne m’intégrais pas forcément aussi bien que les autres. Et j’ai même continué à en recevoir au début de mes études supérieures. Donc défendre cette association, lors de cette compétition, c’est une sorte de revanche.

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Pensez-vous faire d’autres compétitions ?

Il m’est interdit de participer à une autre compétition pendant toute l’année où je détiens mon titre. Mais même quand ce sera fini, je ne recommencerai pas. C’est une belle fin. Je pense avoir accompli ce que je voulais accomplir dans ce monde.

France

 
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