Dans les Côtes-d’Armor, il passe le relais après 35 ans de combat pour les trains locaux

Dans les Côtes-d’Armor, il passe le relais après 35 ans de combat pour les trains locaux
Dans les Côtes-d’Armor, il passe le relais après 35 ans de combat pour les trains locaux

Il faisait partie du voyage pour célébrer “victoire” de la rénovation du tronçon entre Dinan et Lamballe, samedi 19 octobre 2024. Pour cet événement, Théo Marteil n’a pas manqué de mobiliser ses troupes, lui l’opiniâtre président-fondateur de l’Association ferroviaire de Bretagne Nord (AFBN).

“Cette rénovation était absolument indispensable, avec près de 84 millions d’euros engagés”, répète à qui veut l’entendre, cet ancien médecin de 86 ans, qui s’apprête à lâcher les rênes à l’issue de l’assemblée générale de l’association, samedi 26 octobre 2024, à Dinan (Côtes-d’Armor). ) . « Après trente-cinq ans d’engagement, je pense qu’il est temps de partir. J’ai apporté ce que je devais apporter, il glisse.

« Libérer Dinan de son enfermement meurtrier »

Avec une idée fixe depuis 1989, lorsqu’il siégeait au conseil municipal : « Libérer le pays de Dinan de son enfermement meurtrier en le faisant communiquer avec Saint-Malo, Saint-Brieuc et Rennes. Tous vivent. C’est pourquoi nous nous sommes battus pour obtenir le redressement à Dol-de-Bretagne (Ille-et-Vilaine). C’était dix ans de combat avec la SNCF. Ils ont vu que nous étions implacables. » Désormais, un train partant de la cité médiévale à 7h01 arrive en gare de Rennes une heure plus tard, sans changement. Idem pour le retour à 17h25.

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Pourquoi un engagement si tenace en faveur des trains locaux ? « Il n’y en avait qu’un pour le TGV. Et le soliste (1)répond Théo Marteil. Je ne pouvais pas imaginer vivre dans une zone confinée. On peut avoir le plus beau château, mais s’il est au milieu d’une forêt, personne n’ira le voir. »

Le président cite 2011 comme un moment charnière. « Michel Cadot, alors préfet de région, était d’accord avec moi contre le président de Réseau ferré de , dit-il. Il a rappelé qu’il y avait certes des crédits pour le TGV, mais aussi pour le réseau secondaire. » Théo Marteil also cites Gérard Lahellec, Hervé Berville and Didier Lechien as strong supporters.

Prochain défi : répondre aux besoins locaux

Si la rénovation de la ligne entre Dol-de-Bretagne et Lamballe a pris forme à partir des années 2010, Théo Marteil insiste sur toutes les « combat invisible » menée depuis 1989. « Il a permis que cette ligne ne soit pas fermée. Sinon, c’était fini. tonne le président, qui donne rendez-vous chaque année au préfet de région, “accompagné d’un élu national”. Si le premier tour est gagné, “Il y a encore du travail à faire, assure-t-il. Il faut sortir de l’incohérence, notamment pour que les autocars ne concurrencent pas les trains. »

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Le reste sera discuté lors de l’assemblée générale de l’AFBN le samedi 26 octobre. « La ligne a été rénovée, mais il faut maintenant l’adapter aux besoins locaux » » dit le président, en passe de devenir simple membre de l’association. Traduction : « Passer de cinq à huit trains entre Dinan et Saint-Brieuc, dans les deux sens, chaque jour ; avoir deux ou trois trains pour rejoindre Saint-Malo et vice versa, et au moins deux ou trois directs pour Rennes. Et aussi que les trains ne contournent pas les gares de Hisse, Pleudihen et Miniac, comme c’est souvent le cas aujourd’hui. C’est un scandale ! » De Théo Marteil dans le texte.

samedi 26 octobre 2024à partir de 9 heures, assemblée générale de l’association ferroviaire Bretagne Nord (AFBN), salle Duclos-Pinot.

(1) Automobiliste voyageant habituellement dans une voiture sans passager

 
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