Loïc Guines, président de la Chambre d’agriculture 35, espère « une prise de conscience collective »

Loïc Guines, président de la Chambre d’agriculture 35, espère « une prise de conscience collective »
Loïc Guines, président de la Chambre d’agriculture 35, espère « une prise de conscience collective »

Les agriculteurs menacent de reprendre leurs actions à la mi-novembre, estimant que les promesses qui leur ont été faites l’hiver dernier n’ont pas toutes été tenues. La FNSEA et les JA appellent à un mouvement national à partir du 15 novembre. L’occasion de voir comment se portent les agriculteurs d’Ille-et-Vilaine avec le président de la Chambre d’agriculture du département breton, Loïc Guines.

« L’agriculture connaît régulièrement des chocs, qu’ils soient climatiques, géopolitiques, financiers ou sanitaires. Il y a donc une inquiétude dans le monde agricole, de façon régulière, plus ou moins selon les régions. » explique Loïc Guines. « Bien sûr, la Bretagne n’est pas épargnée, avec des crises sanitaires comme la grippe aviaire, et des mauvaises conditions climatiques qui angoissent un certain nombre de collègues. Les semis de l’automne dernier ont été compliqués, voire impossibles. Au printemps, c’était aussi très compliqué. Et puis, les pluies continues et les récoltes d’automne sont très compliquées et les semis qui devraient suivre pour certains sont déjà quasiment impossibles. Donc c’est tous ces soucis qu’on vit et ça. c’est pourquoi nous attendons une prise de conscience de ce que l’agriculture peut vivre à travers nos politiques.

Loïc Guines qui estime comme beaucoup d’agriculteurs que les promesses faites l’hiver dernier n’ont pas été tenues. « Il y a eu des annonces, notamment sur la fiscalité. Mais en ce moment avec l’examen du budget 2025 en discussion à l’Assemblée nationale, on voit que c’est encore compliqué. Les finances de l’État français ne sont toujours pas florissantes, elles sont même un peu inquiétantes. Cela veut donc dire que tout le monde doit se mettre autour de la table, nos élus, les collectivités, l’État, et qu’il faut discuter ensemble pour continuer. avoir une agriculture qui produit pour nourrir au moins les Français ».

 
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