Face à la pénurie de saisonniers, ces exploitations de Haute-Loire n’hésitent plus à faire appel à de la main d’œuvre étrangère

Lorsqu’il s’agit de cueillir des fruits rouges, les producteurs de Haute-Loire manquent également cruellement de main d’œuvre. Pour remédier à la pénurie de travailleurs saisonniers, certaines exploitations agricoles n’hésitent plus à faire appel à des travailleurs étrangers.

Dans le département, près de 650 contrats saisonniers sont signés dans le domaine de la cueillette des fruits rouges. Pour remédier au manque de main d’œuvre, au moins la moitié des cueilleurs sont des étrangers, originaires principalement des pays de l’Est. Un contexte identique à l’année dernière pour les producteurs du GIE (Groupement d’Intérêt Economique) des Monts du Velay, qui cultivent tous les petits fruits rouges, comme les fraises, les framboises, les groseilles, les cassis, les mûres et les myrtilles, de juin à fin juin. Septembre.

Les Ukrainiens, principalement

« Notre grande difficulté est de trouver des saisonniers motivés et fiables. Certains jeunes pensent que c’est un travail facile, que c’est comme des vacances et qu’ils pourront s’amuser. Mais ce n’est pas le cas. Il s’agit souvent de jeunes de 16 à 20 ans qui souhaitent travailler quelques semaines seulement puis partir en vacances avec leurs parents ou amis. Impossible de trouver des ouvriers français pendant quatre mois dans les exploitations. Nous embauchons beaucoup d’Ukrainiens. C’est une main-d’œuvre assez facile à trouver. S’ils n’étaient pas là, ce serait franchement très compliqué de boucler les vendanges», confie Denis Chirouze, le directeur du GIE Fruits Rouges des Monts du Velay.
En général, ces travailleurs saisonniers sont rémunérés à la performance avec l’obligation légale pour les employeurs d’atteindre au moins le seuil de salaire minimum.

Christophe Coffy

#Français

 
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