Après des mois de surveillance parfois difficile, les gendarmes ont interpellé 6 individus soupçonnés de près de 40 cambriolages dans le Sud-Ouest
Crédits : Illustration DB Photo
Mardi 15 octobre, 130 gendarmes sont intervenus en Bretagne pour interpeller 6 hommes soupçonnés d’être impliqués dans une quarantaine de cambriolages commis entre le 6 juin 2024 et le 16 août 2024 dans les départements des Pyrénées-Atlantiques, des Landes, des Hautes-Pyrénées, du Gers et de l’Ariège. Une vaste enquête menée depuis Pau a permis l’interpellation de 6 personnes soupçonnées de cambriolages dans plusieurs départements du Sud-Ouest, notamment celui des Landes. Comme l’indique la section de recherche (SR) de la gendarmerie de Pau : « Des vols effectués de nuit visant des commerces et des habitations suivant le même mode opératoire. Les investigations ont permis de rassembler une quarantaine de faits et l’usage de deux véhicules aux plaques d’immatriculation volées. L’ouverture d’une information judiciaire étant donné l’ampleur et la complexité des investigations était nécessaire devant le tribunal judiciaire de Pau. Par ailleurs, un groupe exclusivement dédié à cette affaire a été constitué, composé d’enquêteurs de deux départements (Pyrénées-Atlantiques et Landes), de l’Office central de lutte contre la délinquance itinérante (OCLDI) et de la section centre de recherche de Pau (SR ). Pendant des mois, les enquêteurs ont mené des surveillances et des observations parfois difficiles ainsi que des investigations minutieuses qui ont permis d’identifier des suspects « qui opéraient en marge des grands rassemblements estivaux », indique le SR de la gendarmerie de Pau.
130 gendarmes mobilisés dans cette affaireCes plusieurs mois d’enquête ont abouti mardi 15 octobre au lancement de l’opération d’arrestation en Bretagne. Sur le terrain, 130 gendarmes et un hélicoptère ont été mobilisés, les perquisitions ont permis la saisie de 39 000 €, de deux véhicules et de deux armes.
Garde à vue, détention provisoire et incarcérationA l’issue de la garde à vue, quatre d’entre eux ont été placés en détention provisoire par le juge des libertés et de la détention, conformément aux réquisitions du procureur de la République et aux ordonnances du juge d’instruction. Les deux autres ont été incarcérés dans l’attente d’une audience différée sur leur détention. Le juge d’instruction a ouvert d’autres investigations afin de déterminer les responsabilités des différents protagonistes.
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