Confidences pour confidences. Ce dimanche 20 octobre, Frédéric Lopez a invité trois nouvelles personnalités à Un dimanche à la campagne sur France 2. La chanteuse Nicoletta – qui a notamment évoqué les soucis de santé mentale de sa mère -, l’humoriste Alexandre Kominek et le journaliste Matthieu Lartot ont évoqué leur enfance, leurs premiers pas dans la vie professionnelle et leur famille tout au long de leur séjour rural. Dans la séquence de grange, le visage du rugby de France Télévisions est revenu sur la maladie qui a bouleversé son adolescence. A 16 ans, la vie le met à rude épreuve. Lors d’un match de rugby, Matthieu Lartot se blesse lorsqu’un joueur tombe sur la jambe. “J’ai dû quitter le terrain et on a pensé qu’il s’agissait d’une banale entorse du genou ou d’un problème de ligament. En fait, ils me trouveront une tumeur, un synovialosarcome», révèle-t-il.
“En 1997, il y a eu 15 cas en France» : Matthieu Lartot évoque la découverte de son cancer en Un dimanche à la campagne
Cette blessure survient quelques mois avant son entrée en sport études. “C’est un cancer extrêmement rare. Lorsque j’ai été diagnostiqué en 1997, il y avait 15 cas en France et il a fallu du temps pour poser ce diagnostic. Après ce choc, le chirurgien qui m’a opéré m’a dit que dans dix ou quinze jours, je pourrais recommencer à courir. J’essaie de courir mais j’ai une douleur terrible, je n’y arrive pas. En fait, le kyste n’avait pas disparu. La masse était toujours là», se souvient-il. Matthieu Lartot a alors dû subir une biopsie qui a révélé un synovialosarcome. Le chirurgien lui dit alors qu’il s’est trompé malgré lui. “Il n’aurait pas dû toucher cette tumeur, du moins pas de la façon dont il l’a fait. Il a retiré la tumeur et, en le faisant avec négligence, les cellules cancéreuses ont pu se propager partout. Là, ça devient très problématique, très urgent», souligne le journaliste.
Un dimanche à la campagne : Matthieu Lartot se confie à Frédéric Lopez sur sa tumeur
Le même après-midi, nous nous rendons à l’hôpital de la Pitié Salpêtrière pour lui retirer en bloc son genou. “On m’a remis une prothèse de reconstruction massive, qui va du tibia au fémur. Je vais devoir retirer 10 centimètres de mon fémur car je dois prendre des précautions et couper haut. J’entre dans quelque chose qui va me handicaper et qui remet complètement en cause tout ce que j’imaginais et la projection que j’avais sur mon avenir.», confie Matthieu Lartot. Depuis une quinzaine d’années, le journaliste s’est retrouvé avec une jambe presque raide. Mais lorsqu’il arrive à Rome pour le tournoi des Six Nations en 2023, il ne peut plus marcher. Il s’agissait en fait d’une récidive d’un cancer qui va l’obliger à amputer sa jambe.