Vendredi 18 octobre 2024, lors du point de presse quotidien tenu à l’ONU, Farhan Haq, porte-parole adjoint du secrétaire général, a été interrogé sur la situation actuelle au Sahara « occidental ». Ces questions surviennent alors que le rapport final du secrétaire général de l’ONU, António Guterres, sur la question du Sahara est attendu dans les prochains jours.
En réponse aux questions relatives à une prétendue nouvelle proposition de partition du Sahara « occidental », Farhan Haq a tenu à dissiper toute ambiguïté. “Il ne s’agit pas d’une proposition formelle”, a précisé M. Haq, ajoutant que l’Envoyé personnel du Secrétaire général pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura, essayait avant tout de tenir le Conseil de sécurité informé des progrès du processus de négociation. Il « attend avec impatience de poursuivre les discussions avec toutes les parties concernées » afin de préparer les consultations prévues en avril 2025, selon Haq.
La question a été soulevée par le grand journaliste égypto-américain Ahmed Fathi, correspondant d’American Television News et accrédité auprès des Nations Unies. M. Fathi a rappelé que Staffan de Mistura avait évoqué, lors d’une récente consultation, une ancienne proposition de partition du territoire, qui soulevait des questions sur une éventuelle réactivation de cette idée rejetée dans le passé.
Interrogé sur la diffusion des propos de M. de Mistura auprès des Etats membres et de la presse, Farhan Haq a répondu qu’il n’avait pas de commentaires précis à formuler sur la manière dont les documents sont partagés au sein de l’organisation. Il a cependant noté que « parfois certains documents sont communiqués à certains membres de manière informelle. »
Sur la question de savoir si le Secrétaire général approuvait cette ancienne proposition, M. Haq a réitéré que l’approche actuelle visait avant tout à engager un dialogue avec les parties concernées, tout en soulignant que ni M. de Mistura ni le Secrétaire général n’ont qualifié cela de « proposition formelle ». Il a également rappelé que tous deux étaient bien conscients des initiatives antérieures et de l’histoire complexe du Sahara « occidental ».
Alors que les regards se tournent vers le prochain rapport final et les consultations de 2025, la question d’Ahmed Fathi a clairement mis un terme aux allégations largement répandues dans les médias suite au démenti explicite du porte-parole adjoint du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.
