Publié le 20 octobre 2024 à 15h01 / Modifié le 20 octobre 2024 à 15h03
Les quelque 120 mineurs qui creuseront le deuxième tunnel du Saint-Gothard, prévu pour 2033, réclament des périodes de repos plus longues. Mais il y a quelques semaines, le Secrétariat d’Etat à l’économie (Seco) a officiellement refusé leur demande. La seule façon de prolonger le congé serait de modifier l’ordonnance 1 relative à la loi sur le travail, précise-t-il. Le syndicat des travailleurs Unia et InfraSuisse, l’organisation professionnelle des entreprises actives dans la construction d’infrastructures, ont déposé une demande en ce sens auprès de l’Office fédéral des transports. Cela devrait être examiné fin octobre.
« La plupart des mineurs viennent de loin ; d’Europe de l’Est, du sud de l’Italie et du Portugal. Ils n’ont pas assez de temps pour rentrer chez eux – certains conduisent jusqu’à douze heures à chaque pause – et passer du temps avec leur famille », explique Gianluca Bianchi, syndicaliste chez Unia. Lequel précise qu’actuellement, les travailleurs disposent d’un maximum de quatre jours consécutifs de congés. Les tournées sont organisées comme suit : sept jours de travail, puis quatre jours de repos, puis sept jours de travail à nouveau, et trois jours de repos, et enfin, cinq jours de travail et deux jours de repos.
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