dans les Hauts-de-, 4 logements sur 10 sont très énergivores

dans les Hauts-de-, 4 logements sur 10 sont très énergivores
dans les Hauts-de-France, 4 logements sur 10 sont très énergivores

Par

Margot Nicodème

Publié le

20 octobre 2024 à 6h30

Voir mon actualité
Suivez l’actualité lilloise

Les bons performance énergétique d’hébergement non seulement économiser de l’argent, mais aussi assurer le confort de ses occupants. Dans Hauts-de-de nombreux logements ne sont pas optimisés : dans une étude récente, l’Insee révèle que 4 résidences principales sur 10 (42%) présentent un DPE (diagnostic de performance énergétique) dans le trois classes les plus basses. À savoir E,F,Gqui indiquent que l’habitat est extrêmement consommateur d’énergie, et dans les cas de F et G, sont même considérés comme crépines thermiques.

Classés E, F et G : les logements énergivores, notamment en milieu rural dans les Hauts-de-France

Avec ce « score » peu satisfaisant, la région se situe au 3ème rang des territoires provinciaux où les logements sont les plus mal isolés. Alors, quelles sont leurs caractéristiques et où les trouve-t-on ? L’étude est complète, sur le sujet : ils appartiennent principalement au secteur privé« plus vieux que le parc social », à 50 % (l’équivalent de 265 000 logements). 30 % se retrouvent ainsi dans le parc de logements sociaux, soit 157 000 lieux de résidence.

Autre fait, ils sont principalement situés dans les zones ruralesle nord de l’Aisne et l’est de la Somme étant évoqués, mais les zones urbaines ont aussi leur part d’immobilier énergivore. Lille (dans une moindre mesure), Amiens, les villes côtières, le bassin minier… en font partie.

Concrètement, une carte détaillée permet de cibler les zones en rouge foncé (où la part des logements mal isolés dépasse 56 %). A proximité de Saint-Quentin, Vervins, Soissons pour l’Aisne, Cambrai, Avesnes-sur-Helpe pour le Nord, Montreuil dans le Pas-de-Calais, Abbeville et Beauvais dans la Somme… et de toutes les zones rurales alentour. La principale raison de l’absence de rénovation, « malgré les aides », est tout simplement « le faible niveau de vie des propriétaires de la région malgré les aides », décrypte l’étude.

Vidéos : actuellement sur Actu

Sur les 42 % de logements très énergivores, 26 % sont classés E, 16 % F ou G. S’ils restent en l’état, ils pourraient bientôt faire l’objet d’interdictions de location entre 2025 et 2034, comme l’exige la loi. Le climat et la résilience le stipulent. Des travaux qui devraient être d’autant plus importants que les logements sont anciens : 59 % de ces passoires thermiques, ou en passe de le devenir, ont une date de construction antérieure à 1975 (contre 9 % pour les logements construits après 2000).

Suivez toute l’actualité de vos villes et médias préférés en vous abonnant à Mon Actu.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV l’histoire des Prémontrés présentée
NEXT un lot de matériels pour l’autonomisation des jeunes et des femmes – Agence de presse sénégalaise