L’Ariège dans la tendance nationale

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L’Ariège dans la tendance nationale

l’essentiel
Dans le cadre de la Semaine mondiale de l’allaitement maternel, Chiva a organisé ce vendredi 18 octobre une journée spéciale pour sensibiliser à cette pratique.

Dans une étude publiée en juillet dernier, Santé publique indique que les mères françaises allaitent plus longtemps et en plus grand nombre qu’il y a dix ans. L’Ariège a des taux d’allaitement similaires à la France.

Le lait maternel est l’aliment le plus adapté aux besoins du bébé, c’est un apport important en glucose et en protéines, nécessaires à son développement. En allaitant, les anticorps de la mère sont transmis à l’enfant, ce qui est bénéfique pour sa santé, pouvant mieux le protéger des maladies. « C’est très important les trois premiers jours car la mère produit du colostrum, riche en protéines et en minéraux. Nous proposons une tétée de bienvenue pendant les deux premières heures après la naissance à celles qui ne souhaitent pas allaiter. On ne sait pas encore recréer artificiellement du colostrum», indique Pauline Dufour, sage-femme maternité et consultante en lactation au Centre Hospitalier Intercommunal des Vallées de l’Ariège (Chiva). L’OMS recommande l’allaitement maternel exclusif pendant six mois et Santé Publique France indique le début d’une diversification alimentaire à partir de 4 mois. Dans le département, Chiva et Chac (Centre Hospitalier Ariège Couserans) disposent d’une maternité.

En Ariège, 74% d’initiation en salle de naissance

En poste chez Chiva, Pauline Dufour informe et accompagne les futures et jeunes mamans, “on voit ensemble comment démarre la lactation, je donne des conseils puis on se retrouve en postnatal pour s’adapter.” En janvier 2024, on comptait 74 % d’initiations à l’allaitement maternel en salle d’accouchement en Ariège. Un chiffre encourageant et similaire à la tendance nationale, mais le pourcentage de femmes qui allaitent un mois plus tard baisse de 23 points. « C’est surprenant, j’aurais pensé que la population ariégeoise serait plus consciente des bénéfices. Grâce à notre personnel, au Chac et Chiva, nous avons la possibilité de bien accompagner les mamans. Il y a cependant un manque de formation du personnel en matière d’allaitement » explique la sage-femme. Elle ajoute que pendant ses études, la formation en lactation ne durait que deux heures, même si cela a évolué depuis. Si certaines femmes ne peuvent pas allaiter, d’autres ne le souhaitent pas pour différentes raisons. « Il y en a qui ne veulent pas, mais quand on l’essaye en salle d’accouchement, ils aiment ça. D’autres sont réticents à cause de la douleur, ce qui n’est pas normal, alors on travaille à changer de position et on vérifie son fonctionnement. l’enfant est nul.

France

 
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