Miss France, c’est la fin de la première mi-temps… et le début de la seconde jusqu’au coup de sifflet final du grand show qui se tiendra le 14 décembre, en direct sur TF1 et depuis le Futuroscope près de Poitiers (Vienne). La trentième et dernière représentante régionale, Miss Picardie, sera couronnée ce dimanche 20 octobre à Beauvais, après l’avant-dernière, Miss Nord-Pas-de-Calais, ce samedi soir à Liévin.
Pour les plus chanceux, une première couronne, la fin d’un marathon d’élections locales, et le début d’un autre. Le vrai. Cruauté d’une élection : on ne se souvient que d’une seule reine, Miss France. Mais un superbe lot de consolation d’avance : toutes les jeunes femmes peaufineront leurs bases de compétition, en apprenant notamment le défilé, dans une nouvelle destination, la Côte d’Ivoire.
Une immersion dans la culture locale au bord de l’Atlantique
C’est la première fois dans l’histoire de la compétition que ce déplacement, qui sert aussi à produire de belles images diffusées le soir des élections, a lieu en Afrique. Un geste fort dans un pays qui a connu une guerre civile ultra-violente au début des années 2000, et que beaucoup en France connaissent aussi à travers son équipe de football, les Éléphants, vainqueurs de la dernière Coupe d’Afrique des nations. Et bien sûr par ses musiciens, d’Alpha Blondy à Tiken Jah Fakoly.
Un pays très touristique d’Afrique de l’Ouest mais qui cherche à gagner en visibilité. Comme chaque année, les lieux précis du voyage ne sont pas rendus publics pour préserver une certaine confidentialité. L’année dernière déjà, Miss France avait pris un certain tournant avec un séjour de préparation en Guyane, le moins touristique sur le papier des départements et régions d’Outre-mer.
Cette année, le bond est encore plus important. Evidemment pour les miss, il n’est pas question de percer les arcanes de la politique ivoirienne, mais déjà une manière d’apprendre à représenter la France. Au programme, une immersion dans la culture locale des bords de l’Atlantique et des paysages naturels, une initiation à la gastronomie et des activités culturelles et sportives.
Écart générationnel
Ce voyage, qui ressemble un peu à une colonie de vacances pour dames élégantes, est aussi l’occasion d’apprendre – plus ou moins bien – à vivre ensemble. Ce qui n’est pas si évident avec un écart générationnel : depuis quatre ans, il n’y a pas de limite d’âge pour se présenter, et Angélique Angarni-Filopon, Miss Martinique, à 34 ans, est la plus âgée de toute l’histoire du concours et du première reine de beauté à dépasser l’âge de trente ans. Ce qui, dans une salle ou une table avec certains candidats de 18 ans, bouscule les habitudes. Six élus sont âgés de 26 à 34 ans, alors que jusqu’il y a peu 25 ans restait la limite d’âge.
Les participants seront accompagnés de Miss France 2024, Ève Gilles. L’année dernière, elle, étudiante en mathématiques, a fait réviser tout un groupe de camarades de classe pour le test de culture générale. Des professeurs de posture et de défilé sur un podium en talons hauts seront également de la partie.
Au retour de ce voyage, les 30 Miss régionales rejoindront le parc du Futuroscope pour préparer le sprint final avant la grande soirée Miss France 2025, présentée par l’inamovible Jean-Pierre Foucault, 77 ans le mois prochain, le 14 décembre, depuis le Arènes du Futuroscope. Pas de limite d’âge non plus pour le présentateur préféré du programme.
