“Le secteur privé se nourrit de la richesse de ses étudiants” et de “l’argent public” en Vendée

“Le secteur privé se nourrit de la richesse de ses étudiants” et de “l’argent public” en Vendée
“Le secteur privé se nourrit de la richesse de ses étudiants” et de “l’argent public” en Vendée

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Editorial La Roche-sur-Yon

Publié le

16 octobre 2024 à 18h06

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Un lycée qui change de nom pour s’inscrire dans « une nouvelle histoire ». Un diocèse qui signe ses orientations avec le « a » de l’audace et le « e » de l’espérance. Ce fut le grand bouleversement – ​​pour ne pas dire la révolution – des 3 et 4 octobre, près du rond-point Charles-Sorin, à La Roche-sur-Yon.

D’un hall tout aussi impressionnant que ses immenses escaliers, lycéens, apprentis et étudiants descendent en grappes.

Tomber nez à nez sur des enfilades de chaises, estrades, caméras et autres écrans. “C’était beaucoup plus modeste pour notre fête”, constate avec une pointe d’humour Bertrand Potier, obligé lui aussi de slalomer jusqu’à son vaste bureau qui donne sur une étendue d’arbres. « Nous y avons planté dix arbres pour notre dixième anniversaire », raconte le directeur de ce paquebot. 1 960 étudiants.

Bertrand Potier, au milieu des dix arbres plantés pour souligner le dixième anniversaire du lycée Saint-François-d’Assise. ©Le Journal du Pays yonnais

Un projet, en réalité, imaginé en 2002. « Saint-François-d’Assise est le résultat d’une fusion pédagogique et de celle de deux établissements (les lycées Saint-Joseph et Saint-Louis, NDLR). Aujourd’hui, ce qui séduit les familles, ce sont les lycées polyvalents avec une grande diversité dans les formations proposées. »

De l’industrie automobile, secteur historique de Saint-Louis, à l’architecture et au bâtiment, un parcours hérité du lycée privé de Saint-Gilles-Croix-de-Vie« À Saint-François-d’Assise, nous nous épanouissons grâce à la richesse des étudiants et à la diversité des trajectoires », résume Bertrand Potier.

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Lancement d’un réseau d’anciens élèves

« Le secteur privé s’appuie essentiellement sur l’argent public », constate Sud Education Vendée, qui a eu connaissance de ces deux événements.

Ceci, “de manière tout à fait régulière”, comme avec “le paquet municipal qui fait que pour un euro investi dans l’enseignement public, les mairies investissent, en contrepartie, un euro dans le privé”, détaille Fabien Ouvrard qui, depuis occasion, a sorti sa calculatrice.

En Vendée, cela représente plus de 20 millions par an.

Fabien Ouvrard, South education Vendée

Des subventions, prévues à l’article R442-44 du Code de l’éducation, auxquelles s’ajoutent, « de manière tout à fait discrétionnaire », cette fois, des financements comme celui « du Comité des écoles catholiques yonnaises par la Ville du Rocher ».

Une somme « qui est passée de 24 400 euros en 2014 à 60 000 euros en 2023 ».

Un « marqueur idéologique », selon Sud éducation, qui ne dévie en rien Stéphane Nouvel de son « ambition ». Parent éloigné du célèbre architecte, le directeur diocésain fait valoir son argument, malgré les critiques.

Avec audace, nous n’avons pas peur de nous lancer dans des actions qui aideront les jeunes à grandir. Avec espoir, on croit aux autres, on leur fait confiance.

Stéphane Nouvel, diocesan director in Vendée

Un slogan, « pour les années à venir », qui implique « la nécessité de réseauter, maintenant ».

A tel point que Bertrand Potier rencontre les « anciens de Saint-Jo et de Saint-Louis » le 19 octobre pour le lancement officiel de la plateforme Alumni de Saint-François-d’Assise.

Marqueur supplémentaire de l’enseignement catholique en Vendée qui se porte décidément très bien.

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