Francization cuts do not spare Val-des-Cerfs

Tous les postes d’enseignant en francisation pour adultes au Centre régional intégré de formation (CRIF) ont été abolis suite aux récentes restrictions budgétaires.

Il s’agit de 21 emplois d’enseignant, 19 à temps partiel et deux à temps plein.

« Comme c’est le cas dans la majorité des centres de services scolaires du Québec, les budgets alloués pour 2024-2025 en francisation, pour la formation générale des adultes, ne permettent malheureusement pas la poursuite de cette offre de services aux normes. demandes d’admission que nous avons au Centre régional intégré de formation», indique le directeur général de Val-des-Cerfs, Carl Morissette.

Le dernier cours de français au CRIF pour cette année scolaire sera donné le 8 novembre. Val-des-Cerfs ne sait pas si les formations pourront reprendre en 2025-2026, mais ce n’est pas exclu.

Le directeur général du Centre de services scolaire de Val-des-Cerfs, Carl Morissette. (Alain Dion/La Voix de l’Est Archives)

Carl Morissette avoue avoir été « surpris » par cette situation puisque le nombre de cours donnés au CRIF est en croissance depuis plusieurs années.

Québec alloue désormais un financement en fonction des données de fréquentation de 2020-2021, une année pandémique où peu de personnes suivaient des formations sur place.

«Je ne sais pas quels seront les paramètres pour 2025-2026», affirme M. Morissette.

Les enseignants concernés, qui ont appris la nouvelle mercredi dernier, pourraient être affectés ailleurs au centre de services scolaire.

Le Centre régional intégré de formation, à Granby. (Archives La Voix de l’Est)

«Nous pensons pouvoir en remplacer plusieurs», a déclaré le PDG de Val-des-Cerfs. Mais il y avait aussi des retraités ; Ces gens ne sont pas vraiment intéressés à aller à l’école primaire ou secondaire.

Quant aux environ 300 étudiants qui suivaient des cours au CRIF, ils sont redirigés vers le ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration du Québec afin qu’ils « poursuivent, le plus tôt possible, leurs cours de francisation ».

«Nous avons reporté le plus possible l’arrêt des cours afin que ceux qui ont une évaluation très prochainement puissent la compléter et éventuellement compléter leur niveau actuel, le cas échéant», précise Carl Morissette.

SERY dans la même situation

Cependant, même les organismes qui ont des ententes avec le ministère de l’Immigration pour offrir des cours de francisation, comme Solidarité ethnique régionale de la Yamaska ​​(SERY), doivent composer avec un financement réduit.

Le directeur général de Solidarité ethnique régionale de Yamaska, Frey Guevara. (Catherine Trudeau/La Voix de l’Est)

« Nous accueillons habituellement des groupes à temps plein dans deux de nos locaux, mais ici, nos locaux sont vides », déplore le directeur général Frey Guevara.

Désormais, la formation se donne principalement en ligne. Mais comme les allophones ne sont évidemment pas très à l’aise en français et souvent aussi en informatique, « c’est difficile pour eux », estime M. Guevara.

Ainsi, sur les quelque 300 personnes actuellement inscrites, seules 82 ont commencé la formation. Et selon la loi, les nouveaux résidents ont six mois pour apprendre le français.

“Ils réclament leur droit à la francisation, mais ils n’ont pas cet accès”, affirme Frey Guevara.

« Il ne faut pas restreindre la formation en francisation aux nouveaux arrivants. Nous devons considérer l’immigration non seulement pour sa nature humanitaire, mais aussi comme une solution économique. Ils viennent ici pour travailler et les entreprises en ont besoin. Ce sont des contribuables comme nous tous. L’ensemble de la communauté immigrée est concerné.»

The president of the Haute-Yamaska ​​Education Union, Sophie Veilleux.

The president of the Haute-Yamaska ​​Education Union, Sophie Veilleux. (Alain Dion/La Voix de l’Est Archives)

Un avis partagé par la présidente du Syndicat scolaire de la Haute-Yamaska, Sophie Veilleux.

“On va échapper à des gens qui faisaient des efforts pour apprendre le français, c’est absurde”, dit-elle. Ce sont des adultes, des parents qui pourraient ensuite aider leurs enfants dans leurs devoirs.

Mme Veilleux se réjouit toutefois que Val-des-Cerfs ait fait preuve d’« ouverture » pour retenir les enseignants concernés.

 
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