une cinquantaine de policiers sont portés disparus à Gatineau

une cinquantaine de policiers sont portés disparus à Gatineau
une cinquantaine de policiers sont portés disparus à Gatineau

La police de Gatineau n’est pas à l’abri de la pénurie de main-d’œuvre qui touche le Québec, avec une cinquantaine de policiers portés disparus pour offrir un service adéquat à la population.

La situation géographique de la ville est un des facteurs qui rendent difficile le recrutement selon le président de la Fraternité des policiers de Gatineau, Steve Spooner.

«Le problème, c’est qu’il y a des marchés plus intéressants pour les jeunes qui quittent Nicolet et qui doivent rembourser des frais de scolarité dans un contexte d’inflation», dit-il. Les loyers ici sont extrêmement élevés, un peu comme à Montréal. Quand on regarde les salaires et les conditions de travail dans la convention collective, il y a des choses qu’on doit grandement améliorer pour devenir beaucoup plus attractifs.»

La police de Gatineau a également l’un des salaires d’entrée de gamme les plus bas de la province, ce qui la rend moins attrayante.

Ce n’est pas la première fois que la police est confrontée à une pénurie de personnel, même si cette situation s’était déjà produite l’été dernier.

“Depuis avril nous sommes en dessous du minimum prévu par la convention collective, donc nous nous retrouvons avec des secteurs qui ne sont pas patrouillés pendant certaines périodes et pour nous c’est alarmant, car les citoyens n’ont pas le service auquel ils devraient s’attendre”, poursuit M. . Cuillère.

Afin d’atténuer temporairement le problème, des agents de la GRC et des syndicalistes ont effectué des patrouilles. Même le directeur de la police s’en est mêlé.

« À un moment donné, il nous manquait quatre personnes pour atteindre le minimum, alors le directeur et l’un de ses managers sont revenus. C’était un beau geste de sa part, mais c’était en réaction au manque de personnel », a-t-il déclaré.

Afin d’attirer davantage de futurs policiers, la police de Gatineau envisage de financer des formations.

« Nous savons que cela se fait actuellement en Ontario et c’est l’une des suggestions que nous avons faites », explique Steve Spooner.

Regardez la vidéo complète de l’interview ci-dessus

 
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