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24 300 foyers fiscaux seront « effectivement responsable » de la « contribution temporaire et exceptionnelle » ciblant les ménages les plus aisés pendant trois ans, selon l’évaluation préliminaire de la mesure mise en ligne sur le site du ministère du Budget.
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«Parmi les 62.500 ménages entrant dans le champ de la contribution en raison du niveau de leurs revenus, 24.300 ménages seraient effectivement redevables en raison d’un niveau actuel de fiscalité effective inférieur à 20%»indique le document intitulé «Évaluations préliminaires des articles du projet de loi» des finances pour 2025, initialement relevées par « les Echos ».
Le ministère du Budget avait précédemment indiqué que cette mesure toucherait environ 65 000 foyers en France, sur les 20 millions de foyers assujettis à l’impôt sur le revenu. La mesure est censée rapporter 2 milliards d’euros en 2025 et contribuer au redressement des finances publiques.
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« La base de 65 000 ménages » utilisé « comme base de cette contribution ciblée, temporaire et exceptionnelle » est celle de la contribution exceptionnelle sur les hauts revenus (CEHR), c’est-à-dire les ménages disposant d’un revenu fiscal de référence supérieur à 250 000 euros pour une personne seule et 500 000 euros pour un couple, a précisé le ministère du Budget samedi soir.
Mais pour être responsable de cette nouvelle contribution, “il faut être soumis au CEHR et avoir un taux d’impôt sur le revenu inférieur à 20%”dit la même Source, présentant la mesure comme un « net évitant l’optimisation fiscale ». Seuls un peu plus de 24 000 foyers seraient donc dans ce scénario, selon les chiffres de Bercy.
La contribution doit s’appliquer jusqu’en 2027. Elle « ne concerne que quelques dizaines de milliers de ménages aux revenus les plus élevés et ne concerne aucun foyer non imposable »a expliqué le gouvernement dans le texte du projet de loi de finances (PLF) présenté jeudi. « Cette mesure de justice fiscale correspond à un effort ciblé sur les ménages aux revenus élevés qui, notamment par un recours soutenu à des mesures fiscales exceptionnelles, voient leur taux effectif d’imposition diminuer ».
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Par Le Nouvel Obs avec AFP