L’Australie et Tuvalu conviennent d’un pacte sur le climat et la sécurité

Nous partageons l’intention que le traité entre en vigueur le plus tôt possible en 2024 », ont déclaré les deux pays dans un communiqué commun. Le traité, signé en novembre dernier, offre notamment la possibilité aux 11 000 habitants de Tuvalu le droit de vivre en Australie si ce petit groupe d’îles venait à disparaître à cause de la montée du niveau de la mer.

Il engage Canberra à défendre cet archipel du Pacifique en cas de « agression militaire », catastrophe naturelle ou pandémie mais uniquement à la demande du micro-État. L’accord, appelé Traité d’Union Falepili, a été conclu à un moment où les alliés occidentaux s’inquiètent des tentatives de la Chine d’étendre son influence en matière de sécurité dans le Pacifique.

Mais le gouvernement des Tuvalu s’inquiète d’une clause donnant à Canberra son mot à dire dans les accords de sécurité que l’archipel peut signer avec d’autres pays. En février, quelques jours après sa nomination, le Premier ministre Feleti Teo avait déclaré vouloir trouver un « arrangement viable » qui préserverait sa souveraineté.

Dans un ” exposé des motifs “, non juridiquement contraignante, les deux parties ont convenu que la clause reflétait la garantie de sécurité de l’Australie et qu’elle ” sera mis en œuvre dans un esprit de respect et de concertation amiable « . ” Tuvalu n’a pas besoin de l’autorisation de l’Australie avant d’entamer des négociations avec d’autres partenaires », indique la note diplomatique.

L’Australie n’a pas de droits d’accès illimités au territoire ou à l’espace aérien de Tuvalu, ni le droit d’établir des zones militaires à Tuvalu. », précise-t-elle. Le mémorandum précise que la clause de défense et de sécurité ne s’appliquera que dans un « nombre limité de circonstances » et n’affectera pas les accords conclus avec d’autres États insulaires du Pacifique.

En outre, chaque partie peut suspendre ou mettre fin au traité si l’une ou l’autre des parties estime que les exigences sont réunies. » déraisonnable » et ils ont convenu que l’accord ne limiterait pas la liberté de Tuvalu d’établir des relations diplomatiques avec d’autres États. Avant son entrée en vigueur, il sera examiné par les parlements et fera l’objet d’une consultation publique.

Avec l’AFP

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