La Belgique a été le seul des trois adversaires d’Israël à délocaliser son match à domicile. Ce lundi, l’Italie accueille l’État hébreu à Udine.
Pour des raisons de sécurité, notamment suite aux attentats survenus il y a un an aujourd’hui lors de la rencontre Belgique-Suède, la rencontre Belgique-Israël ne s’est pas tenue à Bruxelles. Aucune autre grande ville n’ayant donné son accord et pris le risque d’accueillir la rencontre, ce premier match de Ligue des Nations a été délocalisé à Debrecen, en Hongrie.
Mais les Diables Rouges ont été les seuls à ne pas affronter Israël « chez eux ». Comme nous l’écrivions ce matin, la France prépare son match de novembre dans un climat tendu : l’opposition contre Israël est importante, notamment en banlieue française, et la rencontre pourrait être déplacée du Stade de France au Parc des Princes, plus facile. à gérer.
Ce lundi, l’Italie reçoit Israël dans un stade plus petit que le Stadio Olimpico : la rencontre se tiendra à Udine, au Stade du Frioul. Et la tension sera à son comble, même si Luciano Spalletti a voulu calmer le jeu lors de sa conférence de presse : « Il y a beaucoup d’Israéliens qui sont contre la guerre, et nous jouons aussi ce match pour convaincre tout le monde que cela doit cesser. »
Ainsi, à bonne distance du stade, des barrières de 2 mètres de haut seront érigées afin de rendre inaccessibles les abords et permettront d’effectuer des « pré-contrôles », rapporte le Gazzetta du Sport. D’immenses bornes en béton seront placées stratégiquement pour empêcher les véhicules de s’engouffrer, “comme cela a malheureusement été le cas par le passé”, précise le journal.
L’infrastructure du stade d’Udine ne sera désormais accessible qu’aux entraîneurs et joueurs de l’Udinese, mais même eux devront quitter les lieux quelques heures avant le match afin d’effectuer les derniers contrôles de sécurité. Enfin, une manifestation pro-palestinienne aura lieu dans le centre d’Udine, mais elle ne devrait pas pouvoir se rendre aux abords du stade.
