an atypical season at Pont du Diable and in the Hérault Valley

an atypical season at Pont du Diable and in the Hérault Valley
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Éditorial métropolitain

Publié le

13 octobre 2024 à 16h51

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Atypique. C’est le terme qui revient lorsqu’on parle des acteurs du tourisme en Hérault Valleypour aborder le saison estivale au moment de l’évaluation. Pour l’Office de Tourisme de Saint-Guilhem et Vallée de l’Hérault « les saisons se suivent et ne se ressemblent pas » selon les mots de son président, Claude Carceller.

Atypique car la fréquentation des sites touristiques a été mitigée cet été, et surtout imprévisible. « Il y a un fait qui se vérifie, c’est que la saison démarre plus tôt » estime celui qui est également vice-président de la Communauté de communes de la Vallée de l’Hérault.

En mai, les touristes étaient déjà là, mais pas forcément là où on les attendait. “Le printemps a été mauvais à cause de la météo”, explique Jeanne Nicollet, une professionnelle qui dirige la base nautique Canoë Rapido, située dans le Causse-de-la-Selle depuis 1986 et qui propose des descentes des gorges de l’Hérault jusqu’au Pont du Diable. . Pour ce dernier, “heureusement, le mois d’août a permis de sauver la saison qui avait très mal démarré”.

Plus d’offres

Certes les conditions climatiques ont sûrement freiné l’enthousiasme des sportifs outdoor, mais « d’autres propositions » ont trouvé des adeptes : « Nous ne nous en sortons pas trop mal pour cette saison car nous avons des produits touristiques qui vont au-delà de Saint-Guilhem et du Pont du Diable, des produits plus fidèle à l’authenticité du territoire », affirme Claude Carceller, faisant référence aux « expériences » désormais proposées par les artisans, vignerons et autres acteurs du tourisme.

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Le travail de l’Office et de ses partenaires qui ont participé à l’édition de guides (Aventures et découvertes, Via Tao, visites de fermes, ateliers de poterie, etc.) a sûrement joué un rôle dans cet attrait pour des expériences différentes de celles traditionnellement prisées des touristes (Pont du Diable, Saint-Guilhem, grotte de Clamouse). Un chiffre vient également appuyer cet argument de diversification des « produits » : les offres touristiques ont augmenté de 32 % cette année dans la Vallée de l’Hérault !

Vivre le territoire

Une autre tendance s’est confirmée cette année : « les touristes restent dans la région » annonce Fabienne Barrère-Ellul, directrice de l’Office de Tourisme de la Vallée de l’Hérault. Avec une hausse de +6% des réservations d’hébergements sur les plateformes et une hausse de 2,3% du nombre de nuitées, l’excursionnisme recule au profit du tourisme staycation.

Succès de l’été

Même si globalement le chiffre d’affaires des professionnels du tourisme est stable, voire en légère baisse par rapport à l’année précédente, certains rapports comptables donnent des motifs de satisfaction : Argileum, la maison de poterie située à Saint-Jean-de-Fos a connu une hausse de 23% dans les ventes en magasin. Même chose à la Maison du Grand Site qui continue de progresser. Quant à son parking, malgré une baisse de fréquentation, il a enregistré une hausse de 47% de son chiffre d’affaires, grâce à la hausse des tarifs et à l’optimisation des espaces.

Même chose à la brasserie du Pont du Diable qui a servi 7 580 couverts durant la saison et a enregistré ses meilleurs résultats depuis 5 ans.

Des touristes d’origines diverses

Quant à l’origine des touristes, il y a bien eu un effet JO selon Fabienne Barrère-Ellul : « on avait moins de Parisiens ». Les Occitans sont les plus présents l’été entre Saint-Guilhem et Saint-Pargoire (20,1%), devant les Franciliens (19,9%).

La clientèle étrangère reste importante avec 31% des visiteurs concernés. Ce sont les Allemands qui restent en tête avec 10,2% de touristes étrangers, devant les Néerlandais et les Belges. En revanche, la fréquentation britannique a connu une forte baisse cette année.

Façons de travailler

« Nous allons continuer à travailler avec les locaux » concluent les élus Claude Carceller et Pascal Delieuze, maire de Saint-Jean-de-Fos. « Il faut profiter de la dynamique démographique du territoire. Il nous faut faire encore mieux connaître notre destination aux Héraultais », conclut ce dernier.

Avec un budget de 700 000 euros, la politique touristique de la Vallée de l’Hérault reste ambitieuse, d’autant qu’elle peut compter sur une stratégie de mobilité tout aussi bien financée (8 millions d’euros en 4 ans). L’objectif : faire de la mobilité douce une expérience pour les touristes. « Nous étudions comment relier les centres d’intérêt du territoire à vélo. Cela passera peut-être par l’utilisation de sentiers ruraux qui permettent de découvrir le territoire de l’intérieur », prophétise Claude Carceller.

Chapitre Abu du prévention de l’insécurité et notamment des sauts récurrents du Le Pont du Diableà Saint-Jean-de-Fos et Aniane, les pompiers de Sdis 34 qui avait installé un poste médical sur la plage a soigné 135 nageurs, plongeurs et autres. Un précieux dispositif de premiers secours fourni sur place pour les blessures légères.

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