un système qui montre ses limites

un système qui montre ses limites
un système qui montre ses limites

Le calendrier et les horaires des balades nautiques sont loin d’être respectés en Guadeloupe. Nous l’avons observé auprès des habitants, dont de nombreux étudiants, cette fois dans les secteurs du Bas-du-Fort, de la marina et du Morne Lacrosse (zone frontalière du Gosier, de Pointe-à-Pitre et des Abymes). ). Les coupures d’eau surviennent quotidiennement et peuvent durer plusieurs jours. Sur place, c’est l’exaspération. Les abonnés n’acceptent pas d’être soumis à un tel régime en 2024.

Cette semaine nous reparlons des problèmes d’approvisionnement en eau potable des foyers guadeloupéens. Cette fois-ci, zoomons sur le secteur du Bas-du-Fort (Le Gosier) et ses environs. Sur place, la colère et la lassitude des habitants augmentent de jour en jour. Les châteaux d’eau annoncés sont loin d’être respectés, selon eux ; ils commencent bien avant l’heure annoncée et se terminent bien après.

Nous sommes coupés chaque jour. Les horaires des visites aquatiques sont complètement théoriques ; nous sommes coupés en grande partie avant et en grande partie après et il y a des journées entières sans eau. Il y a des jours où on a 3 à 4 heures d’eau.

Résident de la résidence Marisol, à Bas-du-Fort

Finalement, lorsque l’eau coule à nouveau dans les robinets, c’est une surprise et, parfois, ce n’est même pas pour longtemps.

Ne pas avoir d’eau est devenu la chose la plus normale. C’est le fait d’avoir de l’eau qui est anormal ! Nous avons complètement inversé les rôles : il n’y a souvent pas d’eau, seulement de l’eau !

Résident de la résidence Marisol, à Bas-du-Fort

Difficile, dans de telles conditions, de se réapprovisionner, ou de faire la lessive, la vaisselle et le ménage en retard.
Pour les personnes concernées, le système D prime, notamment pour le lavage.
Pour boire et cuisiner, ils n’ont d’autre choix que d’acheter de l’eau en bouteille. Cette obligation a un impact considérable sur le maigre budget des nombreux étudiants hébergés dans le quartier.

Il y a ici de nombreux étudiants qui vivent dans des conditions précaires. Quand il y a des coupures d’eau qui durent une semaine, cela nous coûte pas mal, environ 40 à 50 €, pour le budget eau.

Étudiant hébergé à la résidence universitaire, au sommet du Morne Lacrosse

Les appels répétés au Syndicat commun des gestionnaires de l’eau et de l’assainissement de Guadeloupe (SMGEAG) n’y changent rien. Les standardistes répondent, mais n’ont aucune réponse à apporter, regrettent les habitants condamnés à subir l’intolérable.
Ils vivent au rythme des châteaux d’eau : ceux annoncés… et les autres.

RAPPORTS/
Journaliste : Eric Stimpfling
Editeur : Karla Nérin
Mixeur : Sébastien Edouard

#Français

 
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