Le cerveau de votre enfant deviendra exactement ce à quoi vous l’exposez ! – .

Le cerveau de votre enfant deviendra exactement ce à quoi vous l’exposez ! – .
Le cerveau de votre enfant deviendra exactement ce à quoi vous l’exposez ! – .

Le Service de police de la ville de Montréal (SPVM) et la Directrice des poursuites criminelles et pénales (DPCP) lancent un projet pilote pour mieux détecter et intervenir auprès des personnes victimes d’étranglement en contexte domestique.

À Montréal, la DPCP aurait accepté 551 dossiers de ce type sur 6 520 événements de violence conjugale en 2023. Sachez que la probabilité du meurtre d’un partenaire intime augmente considérablement lorsque l’agresseur a déjà tenté d’étrangler la victime.

Ces données m’attristent encore et je ne peux m’empêcher de penser aux enfants de ces familles.

La violence domestique, sous toutes ses formes, est un cancer qui détruit lentement mais sûrement notre tissu social. Elle permet de reproduire et de propager des comportements destructeurs d’une génération à l’autre.

Parfois, certains parviennent à y échapper, à transcender le formatage générationnel et à briser le moule de la violence.

Cependant, ce mal est bien plus tenace que la bienveillance.

Vous êtes-vous déjà demandé comment le cerveau d’un bébé évolue dans un environnement violent ?

Le reptile aux aguets

À la naissance, les bébés sont beaucoup plus réceptifs à leur environnement qu’on ne le pense. Certains vous diront qu’ils sont trop petits pour comprendre ou s’en souvenir. C’est totalement faux !

Contrairement à d’autres organes, le cerveau est immature à la naissance. Il se construit au fil des expériences et durant les trois premières années de sa vie, il est une véritable éponge.

Cette capacité permet à l’enfant d’apprendre rapidement à parler, marcher, courir, sauter, etc., mais ce super pouvoir le rend plus vulnérable aux traumatismes et impacte fortement le développement du cerveau, notamment reptilien.

L’enfant vit dans la peur et la survie constante. Son état de stress l’empêche de créer des relations avec les autres.

L’exposition à la violence a un impact majeur sur le développement du cerveau de l’enfant.

Imaginez pendant deux secondes que vous vivez dans un environnement menaçant, chaotique, incertain et effrayant. Chaque jour, vous ressentez cette peur au ventre et ces émotions (énergies) négatives projetées par vos parents : colère, dépression, anxiété, mépris, humiliation, etc., et cette impuissance qui détruit de l’intérieur.

Les enfants témoins de violences sont tout aussi susceptibles, sinon plus, de développer des problèmes de santé mentale que ceux qui sont victimes de violences physiques.

Vous récoltez ce que vous semez

Réfléchissez bien ! Si vous semez la violence, vous ne récolterez pas la bonté. C’est logique.

Si vous voulez des enfants polis, gentils et empathiques qui savent contrôler leurs émotions, vous devez arrêter de jurer, être gentil, prévenant et savoir contrôler votre colère.

Vos enfants sont le reflet de vous-même, votre miroir. La pomme ne tombe jamais loin de l’arbre.

C’est vrai qu’il est difficile de donner ce qu’on n’a pas reçu. Pourtant, le cerveau possède une formidable capacité de guérison, en particulier le cortex. Nous sommes capables de guérir et de devenir une meilleure version de nous-mêmes.

Faites-le pour vous et vos enfants.

 
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