la volonté du gouvernement Legault «n’est pas fausse», jure le maire Bruno Marchand

la volonté du gouvernement Legault «n’est pas fausse», jure le maire Bruno Marchand
la volonté du gouvernement Legault «n’est pas fausse», jure le maire Bruno Marchand

Bruno Marchand a réitéré sa confiance dans la volonté réelle du gouvernement Legault de construire le tramway québécois. A ses yeux, l’échéance du 15 décembre est une « bonne nouvelle » qui ne constitue en aucun cas « un piège ».

C’est ce qu’a déclaré le maire de Québec, jeudi après-midi, au lendemain du mandat accordé par le gouvernement à la Caisse de dépôt et placement du Québec Infra (CDPQI) pour concevoir le tramway avec obligation de ratifier une entente définitive datée du 15 décembre.

« Je suis vraiment confiant. Honnêtement, c’est une bonne nouvelle qu’il y ait une date limite. Pas de date limite, cela aurait pu prendre du temps. Je n’ai pas l’impression que ce soit un piège », a-t-il déclaré.

Le maire a révélé qu’il a eu des « discussions de couloir » avec plusieurs ministres et que toutes ses discussions témoignent, selon lui, d’une intention sincère du gouvernement de réaliser ce mégaprojet de 5,27 milliards de dollars.

«Je sens la vraie volonté [du gouvernement]. En fixant une date, cela signifie qu’on ne peut pas prolonger cela indûment. On ne peut pas dire que ce sera le 15 janvier ou peut-être le 15 février. Nous sommes le 15 décembre. Nous avons tout ce qu’il faut pour y arriver », a-t-il déclaré.

Conscient du scepticisme de l’opposition (à l’Assemblée nationale et à la mairie) et d’une partie de la population, M. Marchand a tenu à dire «qu’on n’a jamais été aussi près d’y arriver».

Saison de construction 2025

Selon sa compréhension de l’accord préliminaire signé mercredi, les travaux du tramway pourraient effectivement démarrer dès la saison de construction 2025.

Réitérant que la participation de la Ville ne peut être supérieure à 9 %, Bruno Marchand est toutefois resté discret quant au montage financier final qui devra être dévoilé d’ici le 15 décembre et quant à l’avenir du bureau de projet actuel. du tramway.

De son côté, le ministre responsable de la Capitale nationale, Jonatan Julien, a reconnu qu’il y avait eu des « tergiversations » dans ce dossier et que cela a suscité des « doutes » au sein de la population. Cela dit : « Je vous jure que nous avons l’intention de le faire », a-t-il promis.

Scepticisme parmi l’opposition

Plus tôt en matinée, les trois groupes d’opposition à l’Hôtel de ville de Québec ont exprimé leur scepticisme quant à la possibilité qu’une entente finale soit signée avant le 15 décembre. Ils ont dénoncé le flou entourant l’entente provisoire.

« Il n’y a absolument aucune confirmation. Ce qu’on connaît, ultimement, c’est la tutelle définitive et complète de la Ville de Québec», a déploré le chef de l’opposition, Claude Villeneuve.

Selon Jackie Smith, responsable de Transition Québec, la CAQ « nous prend pour des idiots. Elle prend la Capitale nationale pour des idiots et c’est une grave erreur.»

Quant à Équipe Priorité Québec, le chef non élu Patrick Paquet est convaincu que la première phase du tramway coûtera plus que les 5,27 milliards de dollars estimés. « Il est impossible d’attacher à 5,3 milliards de dollars un plan financier qui tienne la route sans induire la population en erreur », a-t-il affirmé.

– Avec la collaboration de Stéphanie Martin

« Il y a une réelle intention [du gouvernement]. Je ne pense pas du tout que ce soit le cas faux […] La meilleure nouvelle, c’est que nous le faisons rapidement et que nous ne perdons plus de temps.

– Bruno Marchand, maire de Québec

Qu’arrive-t-il aux employés du Bureau de Projet ?

117 salariés indispensables au projet rémunérés par le Ministère des Transports jusqu’au transfert de la maîtrise d’œuvre

40 employés excédentaires continueront d’être payés du 1er novembre au 31 décembre à même les budgets de la Ville et du RTC

« Il y aura une redistribution des rôles et des responsabilités dans la réalisation du projet. CDPQ Infra identifiera les ressources dont elle a besoin pour implanter son bureau de projet.

— Jean-Pascal Lavoie, porte-parole de la Ville de Québec

*Source : Ville de Québec

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