Le prix du baril de pétrole a augmenté de 6% suite au conflit entre Israël et l’Iran, passant de 72 à 78 dollars en une dizaine de jours. Cette augmentation a entraîné une légère augmentation du prix de l’essence en Francele litre de SP95 passant de 1,72 à 1,73 euros. Le prix du diesel est resté stable à 1,59 euros/litre.
Selon Olivier Gantois, président de l’UFIP Energies et Mobilité, interrogé par La Dépatch, cette hausse devrait se poursuivre dans les jours à venirmais il ne s’agit pas encore d’une flambée des prix. « Il s’agit d’une augmentation d’environ 10 %. (…)on ne peut pas encore parler d’une flambée des prix du pétrole »explique-t-il à nos confrères. « Contrairement, par exemple, à l’invasion de l’Ukraine par la Russie, où le baril de pétrole brut a augmenté de 40 dollars. »
Risque limité de frappes israéliennes
Les marchés pétroliers ne semblent pas anticiper pour le moment une conflagration généralisée au Moyen-Orient. Si l’Iran est un acteur majeur sur le marché pétrolier, le risque de frappes israéliennes sur ses installations pétrolières semble limité.
Par ailleurs, la production mondiale de pétrole continue d’augmenter, passant de 103 millions de barils par jour en 2023 à 104 millions en 2024avec une prévision de 105 millions pour 2025. « En revanche, si le conflit entre Israël et ses voisins devait provoquer un déficit de production par rapport à la demande, alors les prix du pétrole s’envoleraient »comments Olivier Gantois.
