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Editorial Courrier du Pays de Retz
Publié le
8 octobre 2024 à 11h57
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A chaque pas sur le sable, un craquement se fait entendre. Depuis plusieurs jours, les promeneurs s’interrogent sur ces derniers des centaines de milliers de couteaux jonchant la grande plage de Tharon, à Saint-Michel-Chef-Chef (Loire-Atlantique).
Certains experts ont remarqué l’apparition de plusieurs petits trous il y a 15 jours, devant le centre nautique de La Cormorane.
Sans aucun doute, c’était bien ceux-là coquilles bivalves longues mesurant une quinzaine de centimètres. Mais cela ne suffit pas à expliquer un tel échec.
Plusieurs hypothèses
Patrick Baudet, ancien conchyliculteur, avance plusieurs hypothèses.
Depuis 2/3 ans, des gisements de couteaux se sont formés entre Cormier et Port Giraud. Il peut donc s’agir d’un échouage conjoncturel pour des couteaux qui arrivaient en fin de vie.
« Mais ils sont tellement nombreux que le plancton ne suffit pas pour les nourrir tous, d’autant plus qu’avec le réchauffement des eaux, l’écosystème subit des changements qui ne convient plus aux couteaux. À cela s’ajoute l’excès d’eau douce dû aux précipitations récentes qui est toujours néfaste pour les coquillages comme les coques.
Boudé par les pêcheurs ?
Autre hypothèse avancée par l’ancien professionnel : habituellement beaucoup moins fréquents, ces mollusques communs ne sont pas peu apprécié des pêcheurs à pied.
« La technique de pêche n’est pas bien connue. De plus, c’est un coquillage difficile à nettoyer et qui nécessite une cuisson, une farce avec du persil et de l’ail, car il est un peu fade”, poursuit Patrick Baudet.
Pas de pollution
Il n’y a aucun risque de pollution puisque la partie interne du mollusque restera dans l’eau et fera le bonheur des crustacés et des oiseaux.
Les coquilles, quant à elles, seront biodégradé. Ils se mélangeront au sable, formant une réserve de calcaire pour les autres mollusques.
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