à Bègles, une cuisine municipale à 9,6 millions d’euros

à Bègles, une cuisine municipale à 9,6 millions d’euros
à Bègles, une cuisine municipale à 9,6 millions d’euros

Pas de première truelle de pierre ou de mortier posée, vendredi 4 octobre, sur le chantier de la future cuisine municipale de Bègles, à proximité du quartier Maurice-Thorez. Mais, variante de la cérémonie traditionnelle, une bonne vieille poêle remise par le maire Clément Rossignol Puech à Jean-François Vidal, président de Dune constructions, à la tête du groupe qui a remporté l’appel d’offres. L’ustensile des collections centrales de cuisine sera symboliquement déposé dans les fondations d’un bâtiment présenté comme un « projet phare » du mandat. L’enveloppe est conséquente : 9,6 millions d’euros TTC sont alloués.

Un investissement rendu nécessaire par la capacité limitée de l’actuelle cuisine centrale – dont le nom est abandonné car moins identifié – qui tourne à pleine capacité avec 2.800 repas servis par jour, « et culmine à 3.000 ». A l’étude, l’agrandissement du site n’a pas été retenu : son coût aurait été « équivalent » et la logistique acrobatique. C’est à la place des serres voisines du service des espaces verts de la Métropole, ancienne propriété de l’horticulteur béglais Hubert Chatelin, que s’élèvent les murs de la cuisine municipale.


Les fondations de la future cuisine municipale, et non plus centrale, à proximité de la cité Maurice-Thorez.

D.B.

Légume

La capacité de production pourrait être portée à « au moins 3 500 repas par jour ». Labellisé haute performance environnementale, le bâtiment sera équipé d’une usine maraîchère semi-automatisée « pour mieux maîtriser les approvisionnements » et « produire à terme pour les autres acteurs de la restauration collective », note le dossier de presse. Le tout au service d’une alimentation qui se veut de qualité, entre produits bio et circuits courts.

« L’alimentation est un sujet transversal », souligne le maire Clément Rossignol Puech. « Pour certaines familles, le seul repas équilibré est le déjeuner à la cantine. » Grâce à un tel outil, il s’agit de « conserver une maîtrise complète de la production des repas », complète Émilie Langlais, adjointe chargée de la politique alimentaire. Mise en service prévue en septembre 2025.

 
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