Nelson Monfort sur la scène du théâtre Saint-Bonnet, à Bourges

Cette fois, Nelson Monfort ne fera pas équipe avec Philippe Candeloro et ne sera pas dans la cabine des commentateurs. Ce vendredi 3 mai, le journaliste des bientôt seize Jeux olympiques – été et hiver confondus – sera sur la scène du théâtre Saint-Bonnet, à Bourges, en duo avec le pianiste et propriétaire de la salle Franck Ciup. .

Un spectacle mêlant sport et musique

Nelson Monfort sera, en toute logique, la voix, et Franck Ciup, tout aussi logiquement, les mains d’un spectacle qui mêlera sport et musique. « Mes deux passions », insiste le journaliste, grand amateur de classiques et auteur des Mémoires olympiques.

Ce livre, qui retrace les grands moments des Jeux, les plus sombres comme les plus brillants, depuis la prise d’otage à Munich en 1972 jusqu’aux larmes de joie contagieuses de Colette Besson au Mexique en 1968, servira justement de support à ce tandem original, avec un sac bien garni d’anecdotes et de partitions.
« Ce n’est pas un spectacle lu, c’est un spectacle raconté, vivant », relaye Nelson Monfort. C’est un joli moment que nous avons à cœur de proposer avec Franck Ciup. Avec humour et émotion. »

Dans cette bonbonnière qu’est le théâtre Saint-Bonnet et qu’« il [lui] long à découvrir », Nelson Monfort, avec un ton souvent imité, mais jamais égalé, se mettra au diapason du compositeur Berruyer. Sous une forme olympique pour l’occasion, avec des pièces de Freddie Mercury, Gloria Taylor, Piaf, Bach, Mozart…
« Il y aura l’hymne olympique, les Chariots de feu de Vangelis et même John Williams qui a signé la bande originale de La Liste de Schindler, en discutant de Berlin en 1936 », énumère Nelson Monfort qui voit plus loin que Bourges pour ce spectacle. “Nous serons aussi à Châteauroux, à Angers… Sans prétention, je pense qu’on ne s’arrêtera peut-être pas à ces dates.”

Le duo se porte bien et compte bien le prouver à Saint-Bonnet.

Benjamin Gardel
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