Depuis les tempêtes d’automne, la sortie du bassin d’Arcachon est complètement sens dessus dessous. Les bancs de sable, ceux qui émergent comme ceux qui sont sous l’eau, ont tellement bougé que les passes du Bassin sont même devenues encore plus dangereuses. Ils l’ont toujours été, mais ils le sont encore plus aujourd’hui.
C’est pourquoi des études bathymétriques sont en cours pour cartographier les fonds marins de cette zone. « Les reconnaissances, indispensables à la mise à jour du balisage de cette zone de navigation, n’ont pu être réalisées intégralement en raison des conditions météorologiques et de l’état de la mer », explique la préfecture maritime dans un communiqué. Les moyens d’action de l’État en mer sont mobilisés pour permettre la réouverture de la navigation au plus vite. En attendant, les conditions actuelles ne garantissent pas une traversée en toute sécurité des cols du bassin d’Arcachon et plusieurs incidents impliquant des bateaux de plaisance ont été signalés. »
Et les professionnels ?
Cet automne, le Banc d’Arguin par exemple, fragilisé à sa pointe sud depuis deux ans déjà, a été littéralement coupé en deux par les assauts de l’océan. Le sable a recouvert la quasi-totalité des parcs à huîtres de la conche sud, modifiant complètement l’aspect de la berge. Et ce n’est là qu’un aperçu de ce qui se passe dans les passes du Bassin. Sous l’eau, les mouvements sont tout aussi importants, même s’ils ne sont pas visibles.
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